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    Peintre, dessinateur, sculpteur Amedeo Modigliani est né le 12 juillet 1884 en Italie.

      
    Pour appréhender son oeuvre, il faut avoir en tête que sa découverte

    de la sculpture nègre, et le fait qu'il soit sculpteur

    habitué à tailler directement dans la pierre ont influencés sa peinture.

     
      
    A l’exception de quelques paysages, la partie la plus importante de son oeuvre,

    reste les portraits et nus de femmes. 
      
     
     
     
     
     
     
     
      
      
    Le personnage était séduisant et coureur de filles,
    à trente ans l’absinthe et le haschich l’avaient "ravagé".
      
      
    Destin tragique 

    Après avoir été le "Prince de Montparnasse",
    ou il lui arrivait de payer ses whiskies avec ses dessins,
     il s’enferma en janvier 1920, avec sa maîtresse enceinte,
    dans la pauvre chambre qui lui sert d’atelier,
     pour y vivre ses derniers jours.
    On les retrouvrera dans le désordre et la saleté, dans une pièce glacée,
    Amédéo et Jeanne allongés,
    parmi les bouteilles vides et les boîtes de sardines éventrées.
    Modi sera transporté à la Charité, l’hôpital des pauvres,
    il y mourra d'une méningite à l'âge de 35 ans...

    Jeanne qui n'avait que 25 ans, se donnera la mort le lendemain
     en se jetant par la fenêtre.
    Quelques heures plus tard, le peintre était enterré au Père-Lachaise,
    un imposant cortège mêle le génie et la pauvreté,
    les fastueuses couronnes aux humbles bouquets. 
    Jeanne sera enterré au cimetière de Bagneux.
     

    Belle histoire d’amour 
      
     les deux corps seront réunis quelques années plus tard, au Père-Lachaise,
    sur la demande de la famille du peintre. 
     
     
     
    Nus et portraits de femmes 
      
    certains toiles seront saisies pour outrage à la pudeur…
      
      
     
      
    "Nu assis sur un divan" :
      
     Dédie Hayden, la femme du peintre polonais pose, ses formes sont pleines,
    son visage gracieux, et le linge blanc souligne plus qu’il ne cache,
    les courbes sensuelles de son corps.
     
      
      
      
      
      
      
    "Nu couché, les bras ouverts", 1917,
    le modèle est certainement la belle Gaby,
    rencontrée  à la Closerie des Lilas et qu’il avait initié à la drogue.
     Le haut du corps s’allonge et rend encore plus séduisantes
    les rondeurs des cuisses et des seins.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    "Nu couché accoudé", 1917, Washington
     
     
      
      
      
     
     
     
    "Le Grand nu", 1917, New-York
      
      
      
      
      
      
     
     
    "Femme en robe noire",
    Modigliani peint inlassablement le même visage oblong,
    aux yeux souvent sans pupilles, inspiré des masques africains.
     
      
      
      
     
      
    "Renée la blonde",
    il est rare de ne pas croiser le beau ténébreux aux bras, d’une jolie fille,
    à Montmartre, les femmes se succèdent dans ses bras.
     
      
      
      
       
     
      
    "Jeanne Hébuterne"
     
     
      
      
      
      
     
      
      
    "Jean Hébuterne au grand chapeau",
    il fit plusieurs portraits d’elle.
     
     
      
      
      
      
      
     
    "Portrait de Madame Georges Van Muyden".
     
     
      
      
      
      
     
     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

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                          Plan de la maison et des jardins, (jardins reconstitués en 1980,  grâce au don d'une riche américaine "amoureuse de Monet".)       Photographie de Claude Monet ( Paris, 1840 - Giverny, 1926 )       Le peintre des "Nymphéas" Monet adolescent dessinait des caricatures, jusqu'à sa rencontre avec E. Boudin qui l'initia à la peinture de paysage de plein air. Lorsque, après son service militaire, il s'installa à Paris, l'artiste fréquenta, J. Renoir, A. Sisley, qui s'enthousiasmèrent pour Manet et son "Déjeuner sur l'herbe".Cependant Monet resta très attiré par Courbet, Corot et peignit souvent en forêt de Fontainebleau,comme les peintres de Barbizon. Il subit également l'influence de peintres Anglais tels : W. Turner et J. Constable, ainsi que des Hollandais et de l'art japonais.     Estampe, faisant partie de sa collection.  Monet porta un grand intérêt à la photographie, lié à ce qui impressionne la rétine de l'oeil.Son tableau "Impression, Soleil levant", donna son nom à cette nouvelle forme de peinture.        Dans des séries comme " Cahédrales de Reims", il s'attache à restituer les variations de l'atmosphère,la lumière changeante, en utilisant des couleurs lumineuses et claires.     Gambetta, après la chute de Napoléon III, décide de poursuivre la guerre, Monet  s'installe alors,en Angleterre avec quelques amis : Pissaro...De retour en France, après l'écrasement de la Commune, grâce à l'héritage paternel ,la dote de son épouse et les achats que lui fait Durand Ruel, après la misère, il peut vivre largement, dans une jolie maison d'Argenteuil, entourée d'un jardin. Mais cette prospérité ne durera pas.Ce n'est qu'après le succès de son exposition de 1860, que les soucis financiers s'estompent. En 1883, il loue à Giverny, une longue bâtisse à étage,entouré d'un verger en fleurs, qu'il transformera en une demeure fort agréable avec de magnifiques jardins.     Giverny : la maison au crépi rose, aux volets et escaliers verts. Une petite visite à l'intérieur avant de faire une longue promenade dans les jardins.                      La cuisine   
              

                                                                         salle à manger Un passage obligé dans l'atelier du maître de son vivant :   

     

     

                                                                     Reconstitué 
             

       Monet achète Giverny en 1890, il ne cessera d'embellir la propriété : faisant creuser des bassins, semant des nénuphars. Le maître engagera 7, jardiniers, un chef et 6 aides,dont un chargé uniquement de maintenir les bassins propres, afin d'ôter toute impureté à la surface, afin que les reflets du ciel et des nuages ne soient pas troublés.  En 1899, il commence le cycle des "Nymphéas", et passe le plus clair de son temps à Giverny.     Encouragé par son ami Clémenceau (à droite), Monet (à la longue barbe),après une série de deuil, et un début de cataracte, fait construire un vaste atelier entre 1914 - 15, pour "Décorations des Nymphéas", qu'il commence en 1916 et dont il fera don à la France en 192O.Clémenceau fera construire un musée pour conserver les "Nymphéas". Les nénuphars du jardin d'eau       Un détail des "Nymphéas"  
      Un de ses amis écrit :"Ce n'est pas un jardin, mais une forêt vierge avec des couleurs toujours franches : aucune n'est rosée ou bleutée, elles sont rouges, elles sont bleues."       Bachelard le philosophe écrivit : "Monet eut à Giverny, quand il fut riche - si tard ! -des jardiniers d'eau pour laver de toute souillure les larges fleurs des nénuphars en fleurs,pour animer les justes courants qui stimulent les racines, pour ployer un peu plus la branche du saule pleureurqui agace sous le vent le miroir de l'eau.  
                       
      Les iris du jardin     "Iris mauves"   

                                           Le pont japonais  

      
                                                                                                                                                        Peint par Monet

      Monet en 1919, perd son dernier ami : Renoir, il est pratiquement aveugle,Clémenceau le décide à se faire opérer, l'opération réussie et l'artiste écrit, en 1925 : "Je travaille comme jamais et ne demande qu'à vivre jusqu'à cent ans. Cependant l'année suivante il est atteint d'une grave tumeur, il meurt neurasthénique le 6 décembre 1926.Tous les habitants lui feront cortège, ils le considérent depuis longtemps comme un des leurs. Anecdote : "Quand les employés des pompes funèbres ont voulu couvrir le cerceuil d'un drap noir, le Tigre,en un geste sublime, a arraché d'une fenêtre un rideau fleuri et l'a jeté sur la bière en disant :"Pas de noir pour Claude Monet". Monet dans ses entretiens avec Clémenceau lui disait :"Je n'ai fait que regarder ce que m'a donné l'univers, pour en rendre témoignage avec mon pinceau....."  Rendez-vous dans l'album photo, pour une plus ample visites des jardins... Les commentaires sont fortement appréciés, mais un petit message sur le livre d'or est un grand plaisir, merci.
         
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  • Expositions-Musées

     

     

    Bonjour Harmonynicole,

    EklaBlog s'ennuie sans vous.
    N'oubliez pas de mettre à jour votre blog !
    Son adresse est : http://harmonynicole.eklablog.com
      
    Le mot d'Harmony
     
    Voici le mail que j'ai reçu mais c'est à vous que je veux donner quelques explications,
    concernant cette absence. 
    La raison principale est toujours cette vilaine épaule droite opérée depuis plusieurs années
     mais que ne se remettra jamais.
    La douleur est ravivée par la conduite (passage de vitesse) 
    et par tout ce qui est copié-collé, photofiltre etc...
    Une autre raison me tient un peu éloignée,
     il s'agit de la création d'une association à but humanitaire
     dont je vous parlerai lorsqu'elle paraitra au journal officiel.

     Je reprends ce jour par un billet court afin de célébrer la maternité.

        

    Pablo PICASSO  

     

    a eu quatre enfants nés de 3 femmes différentes. 

      

     

    Expositions-Musées  

     

    lithographie  La grande maternité (1963).

     

     Il s'agit de la représentation d’une mère féminine et protectrice, 

     toute en rondeurs, entièrement  tournée vers son enfant  

    et l’entourant de ses bras démesurés…  

    Ma préférée,  je l'ai admirée pour la première fois à Paris

    au musée Picasso : 

    La maternité

      

    Expositions-Musées

      

      

    Pierre Auguste Renoir

    1841-1909

      

      

    Expositions-Musées

    Maternité ou L'Enfant au sein de 1885

     

    "Pierre, le premier fils de Renoir, naît le 21 mars 1885.

     Au cours des mois suivants le peintre exécute une série de dessins

     et de peintures à l'huile ayant pour sujet Aline, sa future épouse,

      allaitant le nouveau-né.

     Toutes les oeuvres montrent les figures dans la même pose

     avec le petit Pierre tenant son pied dans la main."

     

     

    Berthe MORISOT (1841-1895)

     qui épousera le frère de Manet

      

    Expositions-Musées

    1872 Le berceau

     

    Mary CASSATT

      

     peintre américaine, très liée avec Degas qui fera connaître

     les peintres impressionnistes aux Etats-Unis.

    La maternité était un de ses thémes de prédilection.     

     

    Expositions-Musées  

      

     Expositions-Musées 

      

     

    Anne Geddes

      

      

    Expositions-Musées 

      

    Que j'admire, est née et a grandi à Queensland en Australie. Elle débute sa carrière de photographe à 25 ans.

    Mondialement connue pour ses mises en scène photographiques autour de l'enfance et de la maternité,

     Anne Geddes, qui travaille avec son mari Kel, vit en Nouvelle-Zélande avec ses 2 filles.

     

     

    Petite mère il y a longtemps que je ne peux plus te dire

    bonne fête maman,

     mais tu es toujours dans mon coeur.

      

     Expositions-Musées 

     

      Quant'à moi je regrette le temps ou mes enfants me disaient :

     Maman je t'aime fort à cou en me serrant très fort

    et le plus beau des cadeaux serait un

    JE T AIME MAMAN

      

      

    Expositions-Musées  

       

      

      

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    N°1 - N° 5
     
    Pollock
     
    140 millions $ - peint sur panneau dur de 122 x 244 cm - 1948
     
     
     
    Expositions-Musées
     
     
    Représentatif de l'école de l'action painting initiée par le peintre américain Jackson Pollock, le tableau a été adjugé à un prix astronomique. Une somme que l'on explique par la rareté des œuvres de Pollock sur le marché, l'artiste étant décédé très jeune (44 ans) dans un accident de voiture.
    Le panneau étant vernis, a pris une teinte brun clair. L'oeuvre a été réalisée par passages superposés à l'huile (noir), puis un peu de blanc, puis avec de la peinture aluminium. Et ensuite, suivant un ordre difficile à reconstituer, avec éventuellement plusieurs passages dans la même couleur, avec du rouge foncé, du brun, du jaune, du noir et enfin du blanc en surface. La couleur était plutôt déversée et égouttée en épuisement du déversement, avec plus ou moins de vigueur. Cette pratique qu'il a parfaitement utilisé dans des effets allant d'une "écriture" automatique à une relative maîtrise. Le terme "dripping", pour "égouttement" est donc inapproprié..
     
     
      
    N° 2 Adèle Block Bauer
     
    Klimt - 135 millions $ - 136 x 138 cm - 1907
     
     
    Expositions-Musées
     
     
     
    Détrôné de la première place par le Pollock, ce célèbre portrait signé Klimt a été au centre d'une longue bataille juridique entre les descendants du modèle et le gouvernement autrichien qui a fini par reconnaître que l'œuvre avait fait partie d'un lot pillé par les nazis. Nièce d'Adèle Bloch-Bauer, Maria Altman, 90 ans, fut propriétaire du tableau jusqu'à son rachat, par Ronald S. Lauder. A la tête d'un empire du cosmétique,
     
    N° 3
      
    Garçon à la pipe - Picasso 104,1 millions $ - 99,7 x 81,3 cm - 1905
     
     
     
    Expositions-Musées
     
     
     
    Chef-d'œuvre de la période rose et record pour Picasso (jusqu'ici, il n'avait atteint que 55 millions avec Femme aux bras croisés), ce Garçon appartenait à la collection de John Hay Whitney (propriétaire du Herald Tribune qui l'avait payé 26.000 dollars en 1958) et a été revendu chez Sotheby à New York par la Fondation Greentree fondée par la veuve de Whitney. En mai 2004, estimé à 70 millions de dollars, il s'est envolé à 104 millions.
     
    N° 4
      
    Dora Maar au chat - Picasso - 95,2 millions $ - 130 x 97 cm - 1941.
     
     
    Expositions-Musées
     
     
    Autre vente chez Sotheby New York , le portrait de Dora Maar entretient le mythe de l'acheteur anonyme. Représentant l'une des maîtresses célèbres de Picasso (la photographe Dora Maar), le tableau fut entre les mains de Leigh Bloch, homme d'affaires et président du Chicago Art Institute qui le céda, en 1963, pour 106.250 dollars à un collectionneur américain.
     
    N° 5
      
    Adèle Bloch-Bauer, II - Klimt - 87,9 millions $ - 120 x 190 - 1912
     
     
     
     
    Variation autour du même modèle, ce Adèle Bloch-Bauer II a été vendu la semaine dernière à New York pour la somme de 87,9 millions (on n'est pas loin d'un prix Brantano!), entrant à la cinquième place du Top 10 et déclassant la Femme aux bras croisés de Picasso. Ce tableau faisait également partie d'un ensemble d'œu- vres restituées par l'Autriche aux héritiers de la propriétaire originelle, Adèle Bloch-Bauer, l'acquéreur a tenu à garder l'anonymat.
     
    N° 6
      
     Portrait du Docteur Gachet - Van Gogh - 82,5 millions $ - 57 x 68 cm - 189
     
     
    Expositions-Musées
     
     
    Passé de mains inconnues en mains plus connues, le tableau (dont on peut voir une autre version au Musée d'Orsay à Paris) a été saisi par les nazis en 1938. Il réapparaît sur le marché français, intègre les collections Kramarsky et est exposé au Metropolitan de New York jusqu'à la disparition de madame Kramarsky, date à laquelle ses héritiers décident de le mettre en vente. Le 15 mai 1990, il prend alors le chemin du Japon où l'attend son nouveau propriétaire.
     
     N°7
      
    Le Moulin de la Galette - Renoir - 78,1 millions $ - 175 x 131 cm - 1876.
     
    Peint par Van Gogh, Van Dongen, Utrillo..., le Moulin le plus connu et le plus cher est celui-ci. Après avoir été propriété de la famille Whitney, après avoir brièvement séjourné dans le bunker japonais de Ryoei Saito, le tableau est aujourd'hui exposé au deuxième étage du Musée d'Orsay.
     
    N° 8
      
    Le Massacre des Innocents - Rubens - 76,7 millions $ - 182 x 142 - entre 1611 et 1612.
     
    L'histoire d'une syncope. Celle d'une Viennoise lorsqu'elle apprend que l'huile dont elle veut se débarrasser est un authentique Rubens. La propriétaire s'en remet à Sotheby's Londres. Le 10 juillet 2002, le tableau est acheté par le marchand Sam Fogg sur ordre d'un richissisme anonyme qui en fait profiter tout le monde. L'œuvre est exposée à la National Gallery de Londres.
     
    N° 9
      
    Portrait de l'artiste sans barbe - Van Gogh - 71,5 millions $ - 31 X 40 cm - 1898.
     
    Le prix atteint par ce tableau est, entre autres, dû au système pileux de l'artiste qui, contrairement aux autres autoportraits, s'est peint le visage rasé. Réalisé à Saint-Rémy-de-Provence, il a été vu, pour la dernière fois, à New York en 1998.
     
    N° 10
      
    Rideau, cruchon et compotier - Cézanne - 60,5 millions $ - 72,4 x 59 - entre 1893 et 1894
     
    Ambroise Vollard, Cornelis Hoogendijk, Paul Rosenberg, Albert C. Barnes... sont les quelques riches personnalités à avoir pu admirer de très près le tableau avant qu'il soit cédé, en 1999, à la famille Whitney.

     

     Un tableau de Jackson Pollock passait des mains de David Geffen (l'homme dont la maison de disques a accueilli les œuvres de Nirvana) à celles d'un financier mexicain, David Martinez, qui l'a payé 140 millions de dollars - plus de 110 millions de nos euros. Le prix payé pour N°5 a chamboulé le classement des dix œuvres les plus chères au monde - une sorte de musée des musées dont le catalogue varie au gré d'enchères publiques ou privées. Un marché irréel par les sommes mises sur la table (ici, l'argent n'a plus la valeur du commun des consommateurs) et un marché inattendu par le flux et le reflux des toiles de maîtres qui apparaissent ou disparaissent de la circulation économique. chez Christie New York une nouvelle vente record autour d'un Picasso, le Portrait d'Angel Femandez de Soto, estimé entre 40 et 60 millions de dollars. Mais c'est un Gustav Klimt, Adèle Bloch-Bauer / l, qui a attaqué le Top 10 et atteint ce même soir la somme de 87,9 millions de dollars, se classant d'emblée à la cinquième place de la liste d'or.

    Typique d'un marché qui réagit à la rareté des œuvres, aux effets de la spéculation mais aussi à l'histoire des spoliations, la vente du Picasso a été suspendue suite à la plainte d'un Allemand prétendant que le tableau avait été volé à l'un de ses ancêtres juifs par les nazis. Au moment où nous mettons sous presse, il se peut qu'un autre tableau de maître, sorti de nulle part, fasse son apparition dans le classement, alors qu'un autre disparaît dans la nature. Car si ce musée des milliardaires est un endroit particulièrement fermé et silencieux (on ne sait pas où se trouvent certai- nes œuvres), il est aussi exposé à tous les coups de tête du secteur de l'art et à tous les caprices des collectionneurs.

     

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    VIDEO A NE PAS MANQUER 


     http://www.ina.fr/art-et-cultu re/beaux-arts/video/PA00001235 191/yerres-exposition-gustave- caillebotte.fr.html 

     


    Les années Yerroises jouèrent un rôle essentiel dans la formation du peintre impressionniste

    Gustave Caillebotte (1848 - 1894). 

      Durant la période "Caillebotte" de 1860 à 1879, la propriété connait une nouvelle dimension esthétique.

    Le peintre y développe les thèmes des loisirs : le jardinage, le canotage et les scènes de famille...

    il travaille sur le motif et s'applique à reproduire les effets lumineux.

    La Fabrique

    désigne un élément artificiel entrant dans la composition des peintures de paysage au XVIIe siècle.

     Elle va devenir une construction réelle dans les parcs du XIXe :

     l'architecture de jardin devait reproduire un véritable tableau de peinture.

     Les fabriques en France auront souvent une double fonction : utilitaire et décoratives.

    Nombreuses dans la propriété Caillebotte, les fabriques évoquent le voyage dans les contrées du monde

    ou le retour aux sources de la civilisation.

     

    Gustave Caillebotte a 12 ans et ne s'intéresse pas encore à la peinture. Pour cet enfant, Yerres est un lieu de villégiature où il peut s'

    S'inspirant de la vie quotidienne (scènes de canotage, de jardinage...), 

    Mais derrière son souci de transposer l'instant, se manifeste déjà son intérêt pour la perspective et le cadrage qui trouvera son aboutissement dans les toiles parisiennes.

    Les principaux tableaux de la période Yerroise Portraits à la campagne, Baigneurs, Bords de l'Yerres, Canotiers ramant sur l'Yerres furent présentés aux expositions impressionnistes et suscitèrent des remarques assez vives.

    La critique s'étonna, notamment des effets de cadrage et de perspective. Cette incompréhension n'empêcha pas Caillebotte de poursuivre dans cette voie.

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    Les années Yerroises jouèrent un rôle essentiel dans la formation


    Gustave Caillebotte a 12 ans et ne s'intéresse pas encore à la peinture. Pour cet enfant, Yerres est un lieu de villégiature où il peut s'adonner avec ses frères, Martial et René, à la baignade, à la pêche ou au jardinage.

    Ses débuts picturaux datent de 1870.

    Jusqu'à la vente de la propriété en 1879, Gustave Caillebotte réalise environ 80 toiles, où il s'affirme en tant que peintre naturaliste et impressionnist
    S'inspirant de la vie quotidienne (scènes de canotage, de jardinage...), Caillebotte travaille sur le motif et s'applique à reproduire les effets lumin

    Mais derrière son souci de transposer l'instant, se manifeste déjà son intérêt pour la perspective et le cadrage qui trouvera son aboutissement dans les toiles parisiennes.

    Les principaux tableaux de la période Yerroise Portraits à la campagne, Baigneurs, Bords de l'Yerres, Canotiers ramant sur l'Yerres furent présentés aux expositions impressionnistes et suscitèrent des remarques assez vives.

    La critique s'étonna, notamment des effets de cadrage et

     

    Le parc paysager

    Dessiné dans la première moitié du XIXème siècle, le parc à été conçu comme un parc à l'anglaise (11 hectares). Son agencement s'inspire du Traité de la Composition et de l'Ornement des jardins de Boitard et Audot (1816).

    L'idée maîtresse consiste en un dépaysement du promeneur.

    Entrée du parc

    Ainsi les essences végétales se juxtaposent aux éléments artificiels (ponts) et aux fabriques (kiosques, orangerie, chalet suisse...).

    Au XVIIème siècle, les fabriques désignaient les petits monuments dont les artistes ornaient leurs tableaux (Poussin, Le Lorrain).

    Au XVIIème siècle, le terme n'a plus de connotation picturale exotique, tel le kiosque, mêlé à la végétation, constitue pour le promeneur une fonction utilitaire (orangerie, lavoir, chalet suisse).

    Le parc est promu site classé de l'Essonne depuis 1975. L'ensemble de la propriété est inscrit a l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1993.

     

    Le Casin

     

    Le Casin

    La maison d'habitation fut construite avant 1800. Ce casin, (mot italien désignant une petite maison de campagne) offre des éléments d'architecture Directoire.

    Son modèle s'inspire également des villas de la Renaissance, construites par l'architecte italien Palladio.

     


    Source Mairie de Yerres


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    Détail de " L'Adoration des Rois Mages " (il y place son autoportrait) vers 1474

    Sandro di Mariano Filipepi

    dit

    Botticelli

    Florence entre mars 1444 et mars 1445

    Son surnom de Botticelli provient de "botticello" , qui signifiait "petit tonneau", nom qui semble t'il, avait été donné à son frère aîné, ou peut être à l'orfévre chez qui Sandro avait été mis en apprentissage dès le plus jeune âge. C'est par assimilation, et par la corpulence probable de l'un ou de l'autre, que ce nom lui avait été donné et lui était resté.

     PRIMAVERA (LE PRINTEMPS en Français)

     

     

    C'est une peinture sur panneau de bois de 2,03m x 3,14m peinte vers 1478. Elle fut commandée par les 2 frères Medicis : Lorenzo et Giovani di Pierfrancesco. Lui faisant face dans la villa : La naissance de Vénus du même artiste.


        Le décor du Printemps est une prairie où abondent les herbes et les fleurs peintes sur fond sombre, myosotis, petites jacinthes, bleuets, iris, pervenches, oeillets, pâquerettes.

    Des orangers émaillés de fleurs blanches et de fruits dorés encerclent la prairie et derrière eux se dresse une rangée d'épicéas.

    Debout devant le myrte qui se dresse au milieu de la haie se trouve Vénus, sous une voûte de branches d'orangers.

     C'est le jardin de Vénus, assimilé dans l'imagination de Botticelli au jardin des Hespérides qui donnait son titre au tableau aux inventaires des17 et 18e siècles. Les fleurs et les oranges indiquent que nous sommes au Printemps et plus précisément au mois de mai, le mois printanier par excellence. Les orangers se dressent sur un pré et même s'ils sont trop serrés pour nous laisser voir vraiment le paysage, nous apercevons à l'extrême droite des montagnes bleues, une rivière à leurs pieds et une plaine vert olive, tandis que sur la gauche nous entrevoyons la même plaine, une vallée et des montagnes moins hautes.


        Pour la Renaissance, une femme amoureuse et mariée incarne la déesse de l'Amour et du mariage. Son attitude cambrée qui lui donne un ventre proéminent était jugée fort belle et seyante pour une femme du XVe siècle. Son ample robe blanche s'orne d'une soutache sous la poitrine et de flammes ou de rayons dorés brodés ainsi que sur le col qui symbolisent sans doute les feux de l'Amour.

    Le collier est un croissant d'or incrusté de rubis dont il rappelle le pourtour resplendissant comme la lune qu'Aphrodite porte dans les hymnes homériques. Un serre-tête est posé sur son grand voile transparent (coiffure des femmes mariées de qualité au XVe siècle).

    Elle lève la main droite vers les trois Grâces (filles de Zeus appelées Aglaé, Euphrosyne et Thalie) pour attirer l'attention sur ce que fait son fils Cupidon: enfant blond aux ailes blanches, les yeux bandés d'un tissu blanc. Son carquois rouge flotte derrière lui. Il tire une flèche à pointe enflammée sur la première Grâce de gauche.

    Flora (mon personnage favori) est adorée par les Sabins. C'est la divinité des fleurs et du Printemps.


        Zéphyr

     

    Poésie

     

    Il est la personnification divine du printemps, apporte la fraîcheur et la pluie bienfaisante aux climats brumeux d'Italie. Jeune homme ailé, il glisse doucement dans l'espace et annonce l'humide printemps. Il s'unit à Chloris, déesse de la végétation nouvelle qui donne le jour à un fils Carpos, le fruit.

     

    Poésie

     

    Les trois Grâces, filles de Zeus (Euphrosyne, Aglaé et Thalie) , président à la conversation et aux travaux de l'esprit. Thalie est une muse d'origine champêtre.

    Analyse de l'oeuvre

    (comme si vous étiez étudiant en histoire de l'Art)


        Le tableau est constitué de deux plans :


    -le premier avec les personnages en clair


    -le fond qui semble être là pour mettre les personnages en valeur.


    Botticelli, au contraire de ses contemporains, attache peu d'importance à la perspective, mais beaucoup aux lignes et couleurs.

    Le paysage ne présente aucune ligne de fuite, exceptées deux trouées entre les orangers (à droite et à gauche) et s'arrête sur les verticales des troncs. Le rythme de ces troncs encadre Vénus, elle même disposée sur un fond de feuillage sombre pour mieux faire ressortir la clarté de sa personne. Elle peut faire songer à une statue de déesse antique à l'image de celles qu'on vénérait dans les temples. Elles étaient perchées dans des niches. Botticelli a voulu souligner la divinité de Vénus en l'auréolant d'un demi cercle en ciel comme le symbole de la voûte d'un temple où les troncs d'orangers représenteraient les colonnes.

    La perspective volontairement secondaire se retrouve dans les dessins des personnages traités, non pas en volume, mais en couleurs et en lignes.

    Ce qui frappe, c'est le contraste entre les personnages et le paysage sombre qui est là pour les mettre en valeur.

    Le paysage, principalement dans les verts foncés, est rythmé : en haut, par les cercles des oranges, en bas, par les taches de fleur et au milieu par des bandes de ciel bleu.

    Les personnages de Botticelli frappent tous par leur silhouettes longilignes (il y a plus de 8 fois la longueur de la tête dans le corps, contre 7,5 en général).
        Cela donne une impression longiligne et féminine fragile. Les formes sont légèrement sinueuses et maniérées (les mains sont très importantes dans une peinture, presqu'autant que le visage) (remarquez leurs positions en retrait).
        Il semble posé là de façon irrégulière, comme des êtres de lumière dans un paradis cultivé. En effet, ni l'ombrage de la forêt, ni le volume de leur corps, ne produisent d'ombre, soutenue sur la silhouette de leur présence. Il n'y a pas d'ombre non plus sur leur corps et c'est tout juste si quelques brins d'herbe timides viennent couper la forme de leurs pieds


        Seul Zéphyr, en bleu, se faufile discrètement entre les arbres, mais n'est-ce pas le propre du vent que d'agir sans être vu !


        Les figures des femmes ont toutes le même type : ovale long, nez droit, une bouche sinueuse et légèrement charnue, des yeux en amande. Les cheveux sont traités par mèches, très bien délimités par un trait foncé. Leurs expressions semblent à la fois ingénues et paisibles. Le peintre leur a transmis toute son admiration pour le mystère fragile de la femme.

    Les hommes sont relégués aux extrémités du tableau et visiblement, Botticelli s'y est moins intéressé. Il n'y a pas le même élan de ligne ainsi que dans la recherche du visage idéal, aussi poussé que dans les figures féminines. Ils semblent n'être là que pour faire encore plus ressortir ces dernières.

    La lumière vient de la gauche. Cependant, tous les corps sont caractérisés par des traits foncés quand ils sont sur des fonds clairs (les bras des trois Grâces). Le rendu des mousselines transparentes des trois Grâces est principalement traité par des ondulations plus claires.

    Pour les couleurs, on peut distinguer trois endroits où le rouge apparait sur les divinités (Mercure, Vénus, Cupidon) sur ton froid comme le vert et les bleu pour mettre en valeur l'importance de ces trois personnages ainsi que le personnage de Flora en printemps. Le bleu de Zéphyr souligne le côté droit du tableau.

    Par le thème du tableau comme par le rendu de sa peinture qui privilégie les lignes sinueuses et les couleurs fraîches, ainsi que le goût des détails, tout cela donne à l'ensemble une impression de grâce toute féminine.

    Botticelli (mon peintre italien favori) exalte le mystère de la Femme et de l'Amour.

     

     

     

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