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Par Harmonynicole le 11 Avril 2019 à 11:01
Valentin le Désossé, de son vrai nom Jules Étienne Edme Renaudin
(Paris, 26 février 1843 – Sceaux, 4 mars 1907), fut un danseur et contorsionniste français célèbre.
“Valentin fit ses débuts, en 1860, au Moulin de la Galette. Valentin qui pendant sa longue carrière,
exécuta plus de 90 000 danses, continua à soulever l’admiration des foules par la sureté de son bras,
la prodigieuse agilité de son pied et la variété d’attitudes dont il savait orner une valse
au point de la transformer en véritable symphonie des langueurs amoureuses.
“Valentin le roi des Danseurs“
Jeanne AVRIL décrit Valentin :
“Valentin de son vrai nom Jules RENAUDIN est aujourd’hui la personnalité
la plus intéressante des bals publics. Un homme grand, maigre, flottant dans sa redingote noire;
une face glabre marquée par la longueur de son nez, obscurcie par la minceur des yeux; masque triste.
La date de ses débuts lui impose un âge respectable, sans lui enlever de sa vigueur physique,
ni de son prestige auprès des femmes. Les hommes le vénèrent, et les filles l’adorent.
Il est comme le grand maître des chevaliers servis de la place Blanche.
Mais ce qui rend sa vie particulièrement digne d’admiration, c’est que,
pour jouir largement de l’existence, Valentin n’a pas besoin des bienfaits dont il est accablé
par le sexe faible de Montmartre et autres lieux. il est riche, et son frère exerce honorablement,
non loin de Paris, les pudibondes fonctions de notaire.
Si donc Valentin se comptait dans la position sociale qu’il doit à ses talents
autant qu’à ses qualités morales, c’est uniquement par amour de l’art, par dilettantisme, disons mieux,
pour affirmer la supériorité du mâle sur le miché.
Le surnom de Valentin remonte à ses premiers pas.
En ce temps-là courrait dans les bastringues une chanson dont le refrain disait:
“Ah! Valentin, verse, verse!/ Ah Valentin / Verse sans fin !”
La facilité avec laquelle le jeune danseur dégustait les saladiers de vin sucré
offerts conformément à l’usage lui valu dès lors l’attribution de ce vocable fameux.
Quant à l’épithète Désossé, elle est de date beaucoup plus récente.
C’est Mermeix qui le premier, la lui appliqua, le lendemain de sa rentrée au Jardin de Paris en 1885.
Le titre était bien trouvé; il resta consacré par le public “.
Au Moulin Rouge pour le Cancan avec la Goulue en 1880
Ce sont deux grands artistes. Elle tourne, que dis-je ?
Elle tourbillonne autour de lui avec une rapidité si vertigineuse – et si aisée ; il la soutient,
il la guide dans un caprice de pas sans cesse rompus et entrecroisés, avec une si impeccable sûreté ;
l’harmonie de leurs mouvements est si parfaite que, si vous espérez jamais voir une grâce plus précise unie à une force plus souple…,
inutile de chercher, vous ne trouverez pas… »
Leur “Valse 1900“ et leur “Polka endiablée“ firent accourir le “Tout Paris“.
Avec sa silhouette longiligne et son extraordinaire souplesse, Valentin-Le-Désossé était l’un des piliers des nuits parisienne.
Grand, maigre, osseux, rasé, blafard et blême, la tête en forme de rasoir et anguleuse comme un Rochefort maigre, si J’ose dire,
il était en effet fort souple et était l’un des exécutants, sinon des inventeurs, les plus épatants de cette fameuse valse tourbillonnante,
qui, faisait l’admiration des étrangers et des étudiants fraîchement débarqués de leur province.
Au bout de deux minutes, les jambes écartées, il arrivait que sa danseuse valsait entre ses jambes et comme de l’autre côté,
à tel point que l’on se pouvait se demander comment ils pouvaient bien faire pour arriver à tourner et à se tenir en équilibre.
Cependant, après un dernier tourbillon, il remettait sa danseuse en place de ses larges mains osseuses
et s’arrêtait comme si de rien n’était aux applaudissements de la foule.
«Il fut une physionomie sympathique acrobate émérite, ingénieux caricaturiste pour ainsi dire de la danse,
créateur d’une chorégraphie spéciale, cet habitué nocturne des lieux de plaisir devenait au jour,
un commerçant laborieux,consciencieux, prévoyant.«
Au dire de ceux qui l’ont connu, «il s’amusa» honnêtement, joyeusement; il ne fut jamais un professionnel.
La grande guerre fera oublier cette époque, et ce n’est qu’au cours des années 1930 que l’on commencera à se souvenir de la
"Belle Époque"
1 commentaire -
Par Harmonynicole le 22 Mars 2019 à 12:41
1942
En 1899, Louis Fouquet s’installe au 99 avenue des Champs-Elysées,
en rachetant un estaminet de cochers situé à l’angle de l’avenue George V.
A l’instar de Maxime Gaillard lequel a anglicisé son prénom en créant le restaurant Maxim’s,
Louis Fouquet ajoute un "s" pour baptiser son débit de boisson.
(au numéro 99 se trouve l'unique commerce autorisé, le café The Criterion,
où s'arrêtent les cochers de fiacre de retour ou en attente d'une course à Longchamp.)
Un certain Louis Fouquet, gendre de monsieur Tabary, propriétaire du célèbre restaurant Maire,
cherche à exploiter le carnet d'adresses de son beau-père.
Devinant une clientèle potentielle chez les habitants des riches hôtels particuliers
de l'avenue en plein développement, il acquiert The Criterion en 1899 (1902, disent certains).
L'enseigne affiche "American drinks, cocktails" et propose des "grillades à la britannique"
facturées très cher, snobisme oblige. Le lieu est rebaptisé Fouquet's,
1920
Demi-mondain
Lorsque Fouquet disparaît, en 1905, surgit Léopold Mourier, ancien de chez Maire.Des travaux somptuaires, de l'acajou à tout-va et le parti pris d'une cuisine élaborée
consacrent l'adresse que se met à fréquenter le Tout-Paris politique (Raymond Poincaré),
demi-mondain (Liane de Pougy), haute couture (Poiret), aviateur (Santos-Dumont atterrit en face),
automobiliste (Bugatti), théâtral (Brasseur), littéraire (Colette), musical (Rubinstein), militaire (Lyautey)
et cosmopolite (l'Aga Khan). Selon le dramaturge et réalisateur Yves Mirande,
le mouvement dada y serait né. En 1913, Theodore Roosevelt y déjeune avec Aristide Briand,
sans empêcher la guerre pour autant. Tournedos Rossini, sole au champagne, bécasse flambée,
soufflé Grand Marnier y font un malheur. Seul bémol: un petit écriteau prévient que
"les dames seules ne sont pas admises au bar". Un coup à se mettre à dos les garçonnes de jadis
et le MLF de naguère. L'interdiction est maintenue jusque dans les années 1980...
Cette interdiction se révéla utile pendant la Première Guerre mondiale.
Le bar est alors envahi par les pilotes de chasse (Navarre, Fonck, Guynemer),
venus renouer avec la vie après les combats aériens de la journée et arroser leurs victoires.
Les dames auraient été sans doute choquées par leurs excès de langage.
Joseph Kessel, soiffard s'il en fut, en tirera L'Equipage. Le bar est rebaptisé "bar de l'Escadrille".
Le journaliste et écrivain Raymond Castans rappelle à son propos un dialogue de La Grande Illusion.
"Très correct, ce cognac", constate Boëldieu (Pierre Fresnay). Réponse de Rosenthal (Marcel Dalio):
"C'est le barman du Fouquet's qui me l'a envoyé dans une bouteille d'eau dentifrice."
C'est aussi au Fouquet's que, la veille de la bataille de la Marne, le Kronprinz, sûr de sa victoire,
aurait fait retenir une table afin de sabler le champagne.
Les stars du cinéma
1930
Les années 30 sont marquées par l’avènement du cinéma parlantet l’arrivée d’une nouvelle génération d’acteurs qui contribueront à la renommée du Fouquet’s :
parmi eux, Raimu, Marlène Dietrich, Fernandel, Clouzot, Guitry…
Les artistes font du Fouquet’s leur lieu de prédilection.
C’est au cours d’un déjeuner au Fouquet’s que Jean Gabin engagera Michèle Morganpour Quai des Brumes.
Raimu en fït son bureau.
Arrivent les Années folles et à Mourier succèdent Louis Barraya et Maurice Drouant,qui s'est fait un nom dans le monde de la table avec son Drouant de la place Gaillon,
qui existe encore quatre-vingts ans plus tard, Goncourt compris.
Le Tout-Paris artistique ayant déjà adopté le Fouquet's,
il n'est pas étonnant que le cinéma y fasse son trou au moment où ses salles s'emparent des Champs.
Le monumental Raimu donne le signal en venant habiter rue de Washington.
Le Fouquet's est juste en face et devient son "bureau".
La brasserie de luxe est le lieu où se concluent à voix basse
les gros contrats de l'industrie cinématographique.
Raccourci du dialoguiste Henri Jeanson:
"Fouquet's, cet endroit où l'on discute de films dont les budgets représentent des millions,
devant des demis dont on ne sait pas comment on va les payer."
De La Belle Equipe de Duvivier (1936) à Tchao Pantin de Claude Berri (1983),
36 films y auraient été signés.
Selon le poète Léon-Paul Fargue, "Fouquet's persiste comme un organe indispensableà la bonne santé parisienne.
C'est un endroit à potins d'hommes, car les hommes sont aussi concierges que les femmes".
Le "piéton de Paris" se trompe cependant lorsqu'il ajoute:
"C'est un de ces endroits qui ne peuvent passer de mode qu'à la suite d'un bombardement, et encore!"
En effet, sans qu'aucune bombe ne tombe sur l'établissement,
celui-ci souffre de la lente décadence des Champs-Elysées au cours des années 1960 et 1970.
La mode est passée sur la rive gauche. Le Fouquet's n'est pas totalement abandonné par l'actualité
et on y croise encore quelques célébrités. Au hasard des photos de l'époque,
on retrouve l'abbé Pierre et Georges Marchais... séparément.
En 1976, Drouant vend et Maurice Casanova prend. C'est à lui qu'on doit la résurrection du mythe.Un cas, cet homme! Pied-noir ayant quitté son "bistrot de 40 guéridons" sur la rue d'Isly, à Alger,
il dit avoir retrouvé la même vie de village à Saint-Germain-des-Prés.
Près du marché Saint-Germain, il crée La Petite Cour, vouée en toute simplicité au caviar,
puis ouvre un cinéma et une brasserie rue Guillaume-Apollinaire.
Et lorsqu'il a fait le tour de sa rive gauche, il se lance - un peu "perdu", dit-il
à l'assaut de la rive droite.
Une tornade s'abat sur "son" Fouquet's, dont il restaure le fameux décor de Jean Royèreet auquel il ajoute deux terrasses couvertes.
Casanova déborde surtout d'idées, et s'appuie sur sa ravissante et efficace fille, Jenny-Paule.
Pour la communication, il fait confiance à Georges Cravenne, pape de l'événementiel dans la capitale.
Le trio remplit la maison comme à ses grands jours.
Célébrités, acteurs, écrivains: tous veulent en être.
Mais il faut battre le fer pour que la fête renaissante continue.
Le Fouquet's ressuscite le pot-au-feu royal de Dodin-Bouffant en trois services et douze plats.
Il accueille surtout la Nuit des césars dès la fin des années 1970, puis la Cérémonie des molières,
deux événements qui persistent et signent aujourd'hui.
C'est à la nouvelle équipe du Fouquet's qu'on doit aussi les Champs-Elysées illuminés à Noël,
le prix littéraire Marco Polo ou le prix Marco Polo de la cuisine étrangère à Paris.
José Artur y plante ses micros du Pop-Club qui vont y faire souche pour des années.
Le prix Louis Delluc s'y installe, le prix Roger Nimier aussi.
Les dîners de premières théâtrales et de cinéma s'enchaînent en rafales.
Tout va pour le mieux jusqu'en 1988.
En fin de bail, le Fouquet's est alors menacé de disparaître pour une galerie marchande.
Seule solution: faire classer l'endroit. Un comité de sauvegarde mené par José Artur,
Roger Hanin et Christine Gouze-Rénal se forme avec Jean-Paul Belmondo, Jacques Chancel,
Robert Hossein, Robert Sabatier, Odette Ventura, Henri Verneuil, Léon Schwartzenberg,
Jean-Michel Folon et moi-même. Nous recueillons 2 000 signatures.
Le 19 octobre 1988, Jack Lang annonce fièrement:
"Je signerai ce soir-même l'arrêté d'inscription du Fouquet's à l'Inventaire des monuments historiques."
Nouvelle ère
Dix ans plus tard, l'établissement change à nouveau de propriétaire.Il est repris par Diane Barrière-Desseigne, la plus belle de ses habituées.
L'héritière du groupe Barrière ouvre le Fouquet's au troisième millénaire en fanfare
avec une déco signée Jacques Garcia qui fait événement.
Elle connaît tout le monde, tout le monde la connaît et la suit.
Sa personnalité, son entregent et son courage, qui auraient pu être brisés par un terrible accident,
relancent une fête qui culmine avec les 100 ans du Fouquet's en 1999.
Deux ans après, Diane Barrière disparaît, mais elle a relancé le navire qui court toujours sur son erre.
L'impressionnant hôtel Fouquet's Barrière qu'elle a inspiré s'inscrit en superbe point d'orgue
de son rêve et parachève la légende d'une institution plus que centenaire.
Jusqu'à ce samedi rouge 18 mars 2019 ou lors d'une manifestation il est incendié...pendant l'acte 18 des Gilets jaune, la brasserie va devoir rester fermée
pour une période estimée à ce stade à plusieurs mois suite aux dégâts considérables
indiqué l'établissement à l'AFP.
L’ auteur compositeur interprète canadien, Daniel Lavoie, nous accompagne avec son titre : Fouquet’s.
En 1990 Jack Lang sauve le Fouquet’s d’un rachat par des financiers,désireux de transformer ce haut lieu parisien en galerie marchande,
en l’inscrivant à l’inventaire des Monuments historiques.
Le Fouquet’s est célèbre pour abriter une fête chaque année avant la cérémonie des Césars.Le déjeuner des nommés, dans cette "brasserie populaire" (dixit un ancien ministre)
sur les Champs-Elysées, est la première marche pour les artistes du cinéma français
en route pour la gloire.
L’Académie des Césars remet un "diplôme" encadré
sans préjuger de l’issue de la compétition.
En quittant le Fouquet’s, chacun repart avec un petit livret Nommé pour un César, mode d’emploi.Les règles d’usage en quelques pages pour se préparer à la cérémonie à venir.
Encore quelques semaines pendant lesquelles tous les espoirsde remporter une fameuse statuette signée César sont encore possibles.
C’est au Fouquet’s que Nicolas Sarkozy fête sa victoire à l’élection présidentielle du 6 mai 2007.Cette réception, symbolise le caractère bling-bling de la première partie du mandat
du nouveau président de la République.
Lina Renault : Le Fouquet’s m’appartient.
Lina Renault, une ancienne maraîchère bourguignonne, revendique (avec ses deux frères)des droits sur le restaurant Le Fouquet’s.
Ses droits dit-elle sont fondés sur un héritage remontant à la comtesse Octavie de Coëtlogon.La dite comtesse, décédée en 1865 sans enfant, avait légué une partie de sa fortune à un cousin germain,
Joseph-Paul Mauprivez. Celui ci, oncle de la grand-mère de Lina Renault, lui avait transmis son héritage.
Depuis le décès de sa mère en 1958, Lina Renault a rassemblé les documentset obtenu du tribunal de grande instance de Créteil en 1978, puis de la cour d’appel de Paris en 1992,
et du premier bureau des hypothèques de Paris en 2006, la reconnaissance du legs.
Toutefois en juin 2008, la justice revenant sur sa décision a donné tort aux trois retraités.
Les Renault disposeraient de « nouveaux documents »attestant qu’ils sont bien propriétaires du bâtiment comptent poursuivre leur action.
Pour les fans d'Elvis comme moi, le Fouquet's revêt un intérêt très particulier
puisqu'Elvis, qui effectuait alors son service militaire en Allemagne
s'y arrêta prendre un pot en terrasse au mois de juin 1959.
Elvis ne tournait qu'aux Etats-Unis et pourtant entre 1959 et 1960 il se rend à Paris trois fois.
Si ses activités dans la capitale consistaient en grande partie à faire la tournée des Grands Ducs,
Elvis va cependant chanter au Casino de Paris pour une poignée de privilégiés.
Line Renaud se produit au Casino de Paris, à la fin du show Elvis qui était présent, rejoint les loges.
Line en parle toujours avec beaucoup d'émotion :
il va improvise un "boeuf" qui durera jusqu'au petit jour armé de la guitare de Loulou Gasté
et accompagné du Golden Gate Quartet. Line Renaud, Loulou Gasté, leur chauffeur, l'habilleuse,
le concierge du Casino et deux autres personnes assistèrent à "ce concert privé".
Fouquet’s par le chanteur D. Lavoie
Je t’ai vue talkin au Fouquet’s,
Ta tasse de thé et tes baskets.
Je t’ai vue talkin ou Fouquet’s.
T’avais si peur d’avoir le hoquet’s
Que tu buvais ton thé à l’assiette
Et tu gênais les plans
Du beau beau mec
Qui te promettait plein….
2 commentaires -
Par Harmonynicole le 17 Janvier 2015 à 08:39
Après une nuit dans le train, la journée avec les fans, le concert Elvis expérience
et ce dimanche les vitrines des grands magasins
je commence a être épuisée et mes handicaps se font lourdement sentir.
Je suis trop rarement dans mon cher Paris pour renoncer, direction les quartiers de luxe.
La carte bancaire ne craint rien tout est fermé...
Chez Fauchon : Noël Eclat 2015
Le sapin de la place Vendôme
La colonne Vendôme est en réfection
Je m'engage dans les rues chics, St Honoré, Cambon...
"ou tout est luxe et volupté"
Dans la célèbre rue Cambon de mademoiselle Coco Chanel je prends ces fleurs en photo,
à mon retour....poubelles et oui cet hôtel de luxe doit toujours avoir des bouquets impeccable
et bien moi j'en aurai bien fait mon "ordinaire".
Opéra, par hasard, je m'y trouve à 17 heures,
chaque dimanche y a lieu le départ de la traversée de Paris en rollers.
Rue la Paix au n° 13
Le Westminster
Hôtel ****
Le jour baisse et j'ai beaucoup de mal a marcher ce sacré sacro iliaque !!!!
difficilement j'arrive Place de la Concorde
La grande roue
Elle est devenue un incontournable des fêtes de fin d'année
offrant une vue unique sur Paris et ses lumières, sans moi, j'ai le vertige,
"Admirer la capitale depuis la Grande Roue de la Concorde est un événement
que certains ne manqueraient pour rien au monde !
Pourquoi ? Eh bien simplement parce que, pendant les fêtes,la ville lumière mérite encore mieux son nom.
Perché à plus de 65 mètres de haut cette Grande Roue,
vous offrira un panorama unique sur les Champs Elysées et les Tuileries jusqu'au Louvre !
Et avec les illuminations de Noël, le spectacle en vaut la chandelle."
Pour la suite je vous attends sur les Champs
2 commentaires -
Par Harmonynicole le 17 Janvier 2015 à 08:34
Après avoir traversé et retraversé la place de la Concorde, je compte remonter les Champs Elysées,
ce qui ne sera pas possible mes jambes me lâchant...
J'ai faim, arrêt à la première baraque du marché de Noël pour une crêpe au chocolat
que je déguste debout, accoudée à un genre de table en bois, rien pour s'asseoir.
Quelle vie, que d'animations, depuis cinq ans que je me suis expatriée à Muret je n'ai plus jamais connu cela.
En face j'aperçois la tour Eiffel illuminée, comme je l'aime, sinon je n'apprécie pas du tout cette dame en fer.
Ce n'est pas l'envie qui me manque d'aller y prendre quelques photos, même pas en rêve,
parfois je me demande si je ne vais pas tomber dans les pommes tellement j'ai mal...
Comme ce fut le cas et le sera au retour dans le métro, dans cette allée je n'entends pas un mot de français,
à croire que les italiens, russes, japonais sont tous sur cette avenue connue du monde entier.
La nuit est tombée, je dois encore prendre le métro pour retourner à mon hotel
afin de récupérer ma valise et me rendre à la gare.
Ce n'est pas le temps qui me manque mais je dois faire une dernière photo,
le physique me lâche.. A un moment je songe à prendre un taxi,
mais impossible cela me couterait une petite fortune.
Avec d'énormes difficultés j'ai pu rejoindre mon hôtel
et après avec la valise le métro ou la montée de chaque marche fut douleur.
J'étais à la gare à 7 heures pour un départ vers 23 heures,
la salle chauffée était bondée et comme j'avais oublié ma carte de priorité j'ai attendu dans les courants d'air.
Le lendemain matin à Toulouse ma correspondance pour Muret avait 1/2 de retard,
arrivée chez moi vers 9 heures je me suis écroulée de fatigue et avec mal à la gorge.
Le lendemain, mardi je toussais, comme j'ai déjà fait trois pneumopathie j'ai téléphoné à mon médecin.
Certains médecins étaient en grève et de plus j'ai appris que le mien avait cessé son activité
et que sa remplacante ne souhaitait pas se déplacer..
J'ai appelé un autre toubib qui m'a dit ne pas pouvoir venir avant le mercredi midi, et tout a flambé,
une toux a m'arracher les poumons etc..
Cortisone et autres, j'en suis à ma troisième bouteille de sirop et je ne suis pas encore en forme.
Un drame s'est produit en France le vendredi au siège de Charlie Hebdo
puis une semaine de prise d'otages, de traques, d'hommages, d'enterrements.
Toute la France et le monde sous le choc,
lorsque cela se sera un peu apaisé pour le devoir de mémoire je ferais un billet,
mais pour le moment tout est encore trop "frais".
Le début d'année 2015 fort agréable ne dura pas longtemps..
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Par Harmonynicole le 16 Janvier 2015 à 08:34
PARIS FEERIE
(à pieds et en métro, boulevard Haussmann)
CLIQUEZ SUR LES PHOTOS POUR LES AGRANDIR MERCI
Nous étions dimanche matin, hier j’avais été à la boutique EMH, rencontré des fans d’Elvis
et assister au spectacle de Martin Fontaine :
ELVIS EXPERIENCE.
Un dernier rendez vous avec un fan,
Jocelyn et ce serait les grandes retrouvailles avec certains quartiers de Paris.
Ne pouvant effectuer mes pélerinages habituels pas manque de temps
et puisque nous étions en période de fêtes
j’avais prévu les belles boutiques et si possible un peu de Paris by night
avant de reprendre mon train de nuit.
Petit déjeuner (le deuxième pour moi) avec Jocelyn,
nous avions déjà beaucoup échangé sur F.B sans jamais nous rencontrer,
alors beaucoup de papotages avec un vrai plaisir et encore des cadeaux.
Mais il n’est de si bonne compagnie qui ne se quitte
et comme il me faudra déjà perdre deux heures dans les métros entre les A.R
nous nous quittons, pour moi :
direction les grands magasins et leurs vitrines.
Je commence par celles du Printemps alors que j’ai toujours préféré les Galeries Lafayette,
le métro en a décidé ainsi.
Burberry y est roi, il a sponsorisé la décoration des vitrines.
"Noël, Voyage Magique par Burberry"raconte l’incroyable voyage d’un petit garçon depuis Londres, sa ville natale,à Paris, la ville lumière.Il survole Big Ben
traverse le tunnel
et arrive à Paris, la capitale du luxe.
En poursuivant mon chemin j’ai rencontré un limonaire,
la rue embaumait les marrons chauds.
Un peu flou ma statue humaine dorée !!
Je me dirige maintenant vers mon grand magasin préféré : les Galeries Lafayette
Au fil du boulevard Haussmann,
les vitrines deviennent le terrain de jeu du monstre Gustave et de ses drôles de copains.
Derrière un lourd rideau, de grosses pattes velues et manucurées se faufilent, chahutent le décor,
deux gros yeux ronds scrutent les spectateurs sur le trottoir,
une première main écarte un rideau, puis la deuxième
… Une drôle de créature s’apprête timidement à monter sur scène.
Le spectacle est lancé, les vitrines deviennent scénettes avec Norma l’équilibriste
et son acolyte Norbert le ver de terre, Zoé la magicienne en herbe,
une armée de lapins farfelus, une bataille de popcorn dans la salle de spectacles,
ou encore Gustave le monstre en chef qui se retrouve « enguirlandé ».
En vitrines, les monstres s’amusent et chahutent, tout est permis.
Monster Show, le monstrueux spectacle qui ne m’a pas du tout fait rêver
Cinq compères sont au rendez-vous :
Gustave, la star très poilue du Noël Monstre, attachant et maladroit,
tellement doux qu’on rêve d’être pris dans ses bras.
Papili Gaga l’accompagne, monstre féminin fashion de la bande :
yeux aux cils maquillés gants blancs et manucure parfaite, c’est une vraie lady.
Bubble est aussi spectaculaire, petite tête et multi-bras, il est adouci par ses couleurs rassurantes.
Enfin, Fronzi et Vroumi sont deux hybrides colorés et agiles, jamais là où on les attend.
Une petite faim me tenaille et...........je n'ai plus de cigarettes, direction gare St Lazare,
seul endroit ou je puisse en trouver un dimanche.
Il y a beaucoup de surveillance policière et militaire, mitraillette en bandoulière.
Un peu trop à mon avis, ce n'est qu'après l'attentat de Charlie Hebdo
que je me dirais y avait il déjà une menace ??
Suite au prochain numéro car je ne peux plus charger de photos.
Donnons nous rendez vous place Vendôme.
1 commentaire
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