• Expositions-Musées

     

     

    Le mot d'Harmony

    "En tant qu'esthéte, le beau me procure de la joie, que ce beau soit produit par Dame Nature

    ou par la main de l'homme.

    C'est par amour des beaux meubles que j'ai choisi l'option Arts décoratifs,

    durant mes études en histoire de l'Art et que j'ai évolué durant une année

    dans le beau meublant

    (tout ce qui n'est pas fixe dans une demeure)."

     

     

    Expositions-Musées

     

    Frédéric Mitterrand a annoncé l’acquisition par l’État, pour le château de Versailles,

    du bureau de la Reine Marie-Antoinette, œuvre de Jean-Henri Riesener.

    Acquisition d’une œuvre d’intérêt patrimonial majeur pour Versailles

    Cette acquisition a été rendue possible grâce aux dispositions fiscales de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat,

    aux associations et aux fondations.

     Le ministre a remercié le Groupe LVMH Moët-Hennessy - Louis Vuitton et la société Sanofi-Aventis

    pour leur action exemplaire de mécénat en faveur du château de Versailles

    et plus largement du patrimoine national.

    Un chef d’œuvre d’ébénisterie

        

    D’une absolue perfection dans son exécution, le bureau frappe par l’élégance de ses proportions,

    le raffinement de son placage de bois précieux et l’éblouissante qualité de son décor de bronze doré à l’antique

    ou à motifs floraux, si révélateurs du goût de la Reine.

     
    Chef-d'œuvre du maître ébéniste Jean-Henri Riesener,

    ce bureau avait disparu des collections royales depuis l 17.000 lots dispersés.

    Beaucoup de ces meubles sont à présent dans des résidences royales, comme en Grande-Bretagne

    ou dans de grands musées étrangers, notamment aux Etats-Unis. Mais il y en a aussi chez les collectionneurs,

    les antiquaires et dans les salles des ventes.

    Le Louvre, qui possède beaucoup de pièces, a été exempté de les rendre au Château,

    mais il a accru ses prêts à Versailles.

    Les pieds fuselés à section octogonale, les bas reliefs de bronze doré sont caractéristiques des œuvres du grand ébéniste

    comme la commode de la bibliothèque de Louis XVI.

      

    Pour mon plaisir et j'espère le vôtre je vais quelque peu le "décortiquer".


    Le bureau de Marie-Antoinette sera présenté dans le Cabinet doré de la Reine.


    Jean-Henri Riesener, l’ébéniste favori de Marie-Antoinette

    D’origine allemande, Jean-Henri Riesener (1734-1806) s’installe à Paris vers 1754

    et fait son apprentissage dans l’atelier de Jean-François Oeben.

    Devenu maître en 1768, il livre l’année suivante à Versailles le grand secrétaire à cylindre,

    dit "bureau du Roi" commandé par Louis XVI.


    En 1774, il est nommé "ébéniste ordinaire du roi" et sera pendant 10 ans, le plus grand fournisseur de la Cour.

    Ebéniste favori de Marie-Antoinette, Jean-Henri Riesener réalise pour ses appartements de Versailles

    et de Trianon des meubles novateurs : deux encoignures et une commode pour le Salon des Nobles,

    une console à desserte pour le Petit Trianon ainsi que la table à écrire livrée pour le Hameau.

    Il livre également quatre encoignures pour le salon des jeux de Louis XVI

    et la remarquable commode de la bibliothèque du roi,

    pièce dans laquelle le roi avait rassemblé les meubles les plus prestigieux.

    sources variées dont des sources gouvernementales


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  • Après la tempête du 26 décembre 1999, qui faucha 10 000 arbres dans le parc du château le plus célèbre de France, de très nombreux sculpteurs du monde entier, amateurs ou reconnus, tous amoureux de Versailles, se sont manifesté dans l'espoir d'acquérir les précieux bois. Une vente aux enchères a été organisée en octobre 2000 dans cet esprit. Aujourd'hui les arbres ressucités en oeuvres d'art sont de retour à l'orangerie du Trianon

    En décembre 1999, une tempête d’une exceptionnelle violence jette à terre 10 000 arbres, dont 200 géants au passé historique. Deux stratégies, destinées à alimenter le reboisement du parc dévasté, sont aussitôt mises en place: une souscription internationale pour parrainer un arbre, et une vente aux enchères de 25 souches et tronçons. Erik Schaix, couturier designer parisien fait partie des acquéreurs lorsque les plus belles billes de bois historiques, rares ou précieux, sont vendues en moins d’une heure aux enchères, en octobre 2000. Il les offre à des amis sculpteurs qui les font revivre. Jusqu’au 1er août, il est encore possible de rendre visite à ces sujets magnifiques, sortis par la voie royale, et revenus le temps d’une exposition sur la terre d’accueil qui les a vu grandir.

    «J’achète des tranches de vie de Versailles. Ce n’est pas pour l’aspect pécuniaire, c’est sentimental. Je les offrirai à des amis sculpteurs ou peintres» déclare alors l’esthète. Aujourd’hui, Alain Baraton, jardinier en chef du Domaine de Trianon et du Grand parc de Versailles, a le cœur un peu consolé: «les arbres de Versailles, meurtris et déchirés, ressuscitent grâce au talent des artistes réunis». Sur la pelouse à l’entrée des lieux, sans avoir eu point besoin d’être retravaillée par la main de l’homme, la souche du tulipier de Virginie, qui bordait l’étang du Hameau de la Reine avant qu’il soit violemment arraché par les vents forts de décembre 1999, épanouit ses racines comme un grand soleil. Puis, sous une voûte de 13 mètres de hauteur qui confère aux lieux une allure de cathédrale, derrière un léger rideau de verdure où la lumière d’été  filtre à travers une glycine de Chine, reposent une vingtaine de sculptures, toutes marquées du sceau royal de Versailles, une fleur de lys, qui authentifie leur pedigree.

    Phénix (écorce - pin Laricio & tulipier de Virginie, par Jack Devilliers. 

		(Photo : Christian Milet/Château de Versailles)
    Phénix (écorce - pin Laricio & tulipier de Virginie, par Jack Devilliers.
    (Photo : Christian Milet/Château de Versailles)

    Chaque arbre a une histoire

    Les billes dont elles sont issues proviennent de 25 coupes, souches et tronçons, qui se sont vendus il y a quatre ans sur le péristyle du Grand Trianon, après avoir été exposés sur la place d’armes du château, car ces seigneurs terrassés par la tempête avaient tous une histoire. Le cèdre de l’Atlas, âgé de 194 ans, planté sous Napoléon Ier par l’Impératrice Marie-Louise,  était le témoin de la fête qui lui fut donnée pour la restauration du Hameau de la Reine le 25 août 1811 (avec un tronc de 1,70 mètres de diamètre, la souche pesait 17 tonnes); le Tulipier de Virginie qui était situé en face de la maison de la Reine, provenait des anciennes pépinières royales et datait de la première moitié du XIXe siècle. Un Juniperus de Virginie, datant du Ier Empire, avait grandi dans l’ancien enclos des chevreuils de Louis XV, et le Pin Laricio du Hameau de la Reine, d’une dimension très rare, avait inspiré Corot et Utrillo qui prenanient plaisir à peindre les jardins du Trianon.

    Façonnés par les artistes, ils s’appellent aujourd’hui Tourmente à la cour, Les Passagers du vent, Nouvelle vie, Destinée, Dryade en sommeil etc… Dommage que le sublime Phénix (Jack Devilliers), l’oiseau mythique né du corps du Pin laricio  renaissant de ses cendres, ait été peint: sans doute le sculpteur voulait-il lui restituer symboliquement les couleurs de la vie, pourtant l’énergie qu’il dégage de son port altier et de ses ailes vigoureusement déployées auraient gagné en force en restant couleur du bois calciné; la Déferlante (Gilles Chabrier) réconcilie les éléments naturels, l’air, l’eau et la terre, qui retrouvent une harmonie de composition: une pièce du Cèdre de la Pépinière est insérée dans une superbe pâte de verre, les lignes de vie de l’arbre s’y prolongent en scarifications; Avec Mémoire du bois, provenant du Buis du Hameau de la Reine, Florent Chaboissier a dressé une sorte de  portique totem comme une invitation au rêve et à la méditation. De fragiles ailes de papillon, symbole de l’éphémère, sont insérées dans un orgue en verre, comme pour rappeler que du papillon aux colosses aux pieds d’argile, la nature est soumise aux même lois.

    Mémoire du bois (buis du Hameau de la Reine) par Florent Chaboissier. 

		(Photo : Christian Milet/Château de Versailles)
    Mémoire du bois (buis du Hameau de la Reine) par Florent Chaboissier.
    (Photo : Christian Milet/Château de Versailles)
    Aujourd’hui, le programme de reboisement est totalement assuré

    Quant aux arbres fracassés, dont la beauté n’a pas été sublimée et ressuscitée par les mains des artistes, ils ont été pour certains débités et répartis dans le parc. Avec le temps, leur poussière se mêlera définitivement à la terre nourricière, et nourrira à son tour la terre où vont croître les jeunes plants qui les ont remplacés, soit 10 000 arbres.

    Rappelons qu’à la suite de la tempête ravageuse, une souscription internationale a été lancée pour renouveler le parc forestier, sans doute trop vétuste, de ce véritable musée botanique que viennent visiter chaque année dix millions de touristes du monde entier. Les souscripteurs furent américains, à concurrence de 40% des parts (plus de 160 donateurs ont dépassé les 100 000 dollars de dons), mais des associations canadiennes, des Tchèques, des Coréens, des Taïwanais, des Suisses et de nombreux petits souscripteurs français –soit 8 000 personnes offrant deux millions d’euros au total- sont venus grossir l’aide au reboisement du parc apportée par le gouvernement français.

    Le monde entier s’est mobilisé, même un chef indien, Raoni, de la tribu indienne de Kaypo en Amazonie, s’est déplacé pour qu’un liquidambar soit planté comme symbole de la protection des forêts du monde (le liquidambar, une essence exotique dont on tire les résines balsamiques pour confectionner des baumes respiratoires). Et, le succès de l’opération fut tel qu’aujourd’hui le programme de reboisement est entièrement assuré, il ne reste plus qu’à terminer les travaux, la dernière tranche se situant aux alentours de 2007. De jeunes sujets vont désormais remplacer les grandes futaies romantiques, et remodeler le parc tel qu’il était conçu par le jardinier de Louis XIV, André Le Nôtre.

     

    par Dominique  Raizon

    Article publié le 24/07/2004 Dernière mise à jour le 24/07/2004 à 10:05 TU

     

    Audio

    François Massé de Lépinay

    Inspecteur général des Monuments historiques

    Le bosquet des trois fontaines, détail.

    A Versailles, résurrection d'un «salon de verdure»

    Jardin du Luxembourg - N.Poilly - XVIIème Siècle- Bibliothéque du Sénat. 

		(Photo : Chartreuse Diffusion)
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    Détail de " L'Adoration des Rois Mages " (il y place son autoportrait) vers 1474

    Sandro di Mariano Filipepi

    dit

    Botticelli

    Florence entre mars 1444 et mars 1445

    Son surnom de Botticelli provient de "botticello" , qui signifiait "petit tonneau", nom qui semble t'il, avait été donné à son frère aîné, ou peut être à l'orfévre chez qui Sandro avait été mis en apprentissage dès le plus jeune âge. C'est par assimilation, et par la corpulence probable de l'un ou de l'autre, que ce nom lui avait été donné et lui était resté.

     PRIMAVERA (LE PRINTEMPS en Français)

     

     

    C'est une peinture sur panneau de bois de 2,03m x 3,14m peinte vers 1478. Elle fut commandée par les 2 frères Medicis : Lorenzo et Giovani di Pierfrancesco. Lui faisant face dans la villa : La naissance de Vénus du même artiste.


        Le décor du Printemps est une prairie où abondent les herbes et les fleurs peintes sur fond sombre, myosotis, petites jacinthes, bleuets, iris, pervenches, oeillets, pâquerettes.

    Des orangers émaillés de fleurs blanches et de fruits dorés encerclent la prairie et derrière eux se dresse une rangée d'épicéas.

    Debout devant le myrte qui se dresse au milieu de la haie se trouve Vénus, sous une voûte de branches d'orangers.

     C'est le jardin de Vénus, assimilé dans l'imagination de Botticelli au jardin des Hespérides qui donnait son titre au tableau aux inventaires des17 et 18e siècles. Les fleurs et les oranges indiquent que nous sommes au Printemps et plus précisément au mois de mai, le mois printanier par excellence. Les orangers se dressent sur un pré et même s'ils sont trop serrés pour nous laisser voir vraiment le paysage, nous apercevons à l'extrême droite des montagnes bleues, une rivière à leurs pieds et une plaine vert olive, tandis que sur la gauche nous entrevoyons la même plaine, une vallée et des montagnes moins hautes.


        Pour la Renaissance, une femme amoureuse et mariée incarne la déesse de l'Amour et du mariage. Son attitude cambrée qui lui donne un ventre proéminent était jugée fort belle et seyante pour une femme du XVe siècle. Son ample robe blanche s'orne d'une soutache sous la poitrine et de flammes ou de rayons dorés brodés ainsi que sur le col qui symbolisent sans doute les feux de l'Amour.

    Le collier est un croissant d'or incrusté de rubis dont il rappelle le pourtour resplendissant comme la lune qu'Aphrodite porte dans les hymnes homériques. Un serre-tête est posé sur son grand voile transparent (coiffure des femmes mariées de qualité au XVe siècle).

    Elle lève la main droite vers les trois Grâces (filles de Zeus appelées Aglaé, Euphrosyne et Thalie) pour attirer l'attention sur ce que fait son fils Cupidon: enfant blond aux ailes blanches, les yeux bandés d'un tissu blanc. Son carquois rouge flotte derrière lui. Il tire une flèche à pointe enflammée sur la première Grâce de gauche.

    Flora (mon personnage favori) est adorée par les Sabins. C'est la divinité des fleurs et du Printemps.


        Zéphyr

     

    Poésie

     

    Il est la personnification divine du printemps, apporte la fraîcheur et la pluie bienfaisante aux climats brumeux d'Italie. Jeune homme ailé, il glisse doucement dans l'espace et annonce l'humide printemps. Il s'unit à Chloris, déesse de la végétation nouvelle qui donne le jour à un fils Carpos, le fruit.

     

    Poésie

     

    Les trois Grâces, filles de Zeus (Euphrosyne, Aglaé et Thalie) , président à la conversation et aux travaux de l'esprit. Thalie est une muse d'origine champêtre.

    Analyse de l'oeuvre

    (comme si vous étiez étudiant en histoire de l'Art)


        Le tableau est constitué de deux plans :


    -le premier avec les personnages en clair


    -le fond qui semble être là pour mettre les personnages en valeur.


    Botticelli, au contraire de ses contemporains, attache peu d'importance à la perspective, mais beaucoup aux lignes et couleurs.

    Le paysage ne présente aucune ligne de fuite, exceptées deux trouées entre les orangers (à droite et à gauche) et s'arrête sur les verticales des troncs. Le rythme de ces troncs encadre Vénus, elle même disposée sur un fond de feuillage sombre pour mieux faire ressortir la clarté de sa personne. Elle peut faire songer à une statue de déesse antique à l'image de celles qu'on vénérait dans les temples. Elles étaient perchées dans des niches. Botticelli a voulu souligner la divinité de Vénus en l'auréolant d'un demi cercle en ciel comme le symbole de la voûte d'un temple où les troncs d'orangers représenteraient les colonnes.

    La perspective volontairement secondaire se retrouve dans les dessins des personnages traités, non pas en volume, mais en couleurs et en lignes.

    Ce qui frappe, c'est le contraste entre les personnages et le paysage sombre qui est là pour les mettre en valeur.

    Le paysage, principalement dans les verts foncés, est rythmé : en haut, par les cercles des oranges, en bas, par les taches de fleur et au milieu par des bandes de ciel bleu.

    Les personnages de Botticelli frappent tous par leur silhouettes longilignes (il y a plus de 8 fois la longueur de la tête dans le corps, contre 7,5 en général).
        Cela donne une impression longiligne et féminine fragile. Les formes sont légèrement sinueuses et maniérées (les mains sont très importantes dans une peinture, presqu'autant que le visage) (remarquez leurs positions en retrait).
        Il semble posé là de façon irrégulière, comme des êtres de lumière dans un paradis cultivé. En effet, ni l'ombrage de la forêt, ni le volume de leur corps, ne produisent d'ombre, soutenue sur la silhouette de leur présence. Il n'y a pas d'ombre non plus sur leur corps et c'est tout juste si quelques brins d'herbe timides viennent couper la forme de leurs pieds


        Seul Zéphyr, en bleu, se faufile discrètement entre les arbres, mais n'est-ce pas le propre du vent que d'agir sans être vu !


        Les figures des femmes ont toutes le même type : ovale long, nez droit, une bouche sinueuse et légèrement charnue, des yeux en amande. Les cheveux sont traités par mèches, très bien délimités par un trait foncé. Leurs expressions semblent à la fois ingénues et paisibles. Le peintre leur a transmis toute son admiration pour le mystère fragile de la femme.

    Les hommes sont relégués aux extrémités du tableau et visiblement, Botticelli s'y est moins intéressé. Il n'y a pas le même élan de ligne ainsi que dans la recherche du visage idéal, aussi poussé que dans les figures féminines. Ils semblent n'être là que pour faire encore plus ressortir ces dernières.

    La lumière vient de la gauche. Cependant, tous les corps sont caractérisés par des traits foncés quand ils sont sur des fonds clairs (les bras des trois Grâces). Le rendu des mousselines transparentes des trois Grâces est principalement traité par des ondulations plus claires.

    Pour les couleurs, on peut distinguer trois endroits où le rouge apparait sur les divinités (Mercure, Vénus, Cupidon) sur ton froid comme le vert et les bleu pour mettre en valeur l'importance de ces trois personnages ainsi que le personnage de Flora en printemps. Le bleu de Zéphyr souligne le côté droit du tableau.

    Par le thème du tableau comme par le rendu de sa peinture qui privilégie les lignes sinueuses et les couleurs fraîches, ainsi que le goût des détails, tout cela donne à l'ensemble une impression de grâce toute féminine.

    Botticelli (mon peintre italien favori) exalte le mystère de la Femme et de l'Amour.

     

     

     

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    Origines et traditions de la St Patrick

     

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    Saint Patrick, patron des Irlandais, n'est pas né en Irlande mais au nord de l'Angleterre actuelle, vers l'année 385. Adolescent, il fut enlevé par des pirates Irlandais et vendu en tant qu'esclave. Il vécut en Irlande comme berger jusqu'à l'âge de vingt ans et y découvrit la foi chrétienne. Un jour, dit-on, il eut une vision où Dieu lui suggérait de s'enfuir et de regagner sa terre natale. C'est ce qu'il fit, avec succès. Cependant, peu de temps après avoir retrouvé les siens, il se rendit compte qu'il ne se sentait plus chez lui dans son pays natal. Il voyagea beaucoup avant de regagner l'Irlande où il s'installa définitivement, cette fois de son plein gré. Il se consacra à prêcher l'évangile et à convertir les gens. Si le trèfle lui est associé, c'est tout simplement parce qu'il l'utilisait dans ses prêches comme un symbole de la sainte trinité.

     

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    Création de mon amie Illy

    http://illyrialangelus.eklablog.com

     

    Légendes et symboles de la Saint Patrick

    Une légende dit que Saint Patrick aurait débarrassé l'Irlande des serpents en les jetant tous dans la mer. Comme il en restait un dernier, Saint Patrick lui présenta une petite boite dans laquelle il le somma d'entrer. Le serpent déclara que la boite était trop petite pour le contenir, mais Saint Patrick lui rétorqua le contraire. Après une très longue discussion, le serpent décida finalement d'entrer dans la boite pour prouver à Saint Patrick qu'elle était réellement trop petite pour lui. A peine le serpent était-il entré dans la boite que le rusé Saint Patrick la ferma et la jeta dans la mer.
    Cette légende est une façon métaphorique de présenter l'action de Saint Patrick qui, en réalité, a certainement éradiqué beaucoup plus de rites païens que de serpents !

    Parmi les symboles de la fête de la Saint Patrick, n'oublions pas de citer les leprechauns. Ce sont des farfadets malicieux qui aiment faire des farces aux humains. Ils possèdent une marmite remplie d'or, qu'ils cachent généralement au pied d'un arc en ciel. On dit que celui qui parvient à les suivre sans se faire repérer pourra leur dérober la fameuse marmite tant convoitée...

     

     

    Source : le magazine de vos fêtes & évènements 

    LES SYMBOLES
     
    Le trèfle symbole de l'Irlande 
     
     
     
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    La tradition rapporte que saint Patrick aurait présenté le mystère de la trinité comme étant aussi naturel que le trèfle, cette herbe à trois feuilles qui pousse abondamment sur l'île verte. Les Celtes étaient habitués aux symboles liés au chiffre trois, comme le triskell.

    Le trèfle est donc devenu tout naturellement le symbole de l'Irlande.

    Il existe trois noms en anglais pour le désigner le trèfle :
    shamrockdu celtique

    En gaélique d'Irlande seamróg (en gaélique d'Écosse : seamrag)
    clover du germanique
    trefoil du latin trifolium (littéralement tri-feuille)

    Le trèfle doit son nom au fait qu'il est composé de trois feuilles. Le triskell est un mot d'apparence celtique mais dont l'origine est cependant grecque 
    τρίφυλλος à trois feuilles (adjectif), d'où le substantif.
    τρισκελής à trois jambes : triskèle (en français), triskell (en breton)
    ισοσκελής aux jambes égales, d'où : (triangle) aux côtés égaux : isocèle.

    En Irlande, on aime bien les triades ! Il y a donc, tout naturellement, une triade de saints patrons, comme les trois feuilles du trèfle :
    Naomh Pádraig : saint Patrick
    Naomh Colmcille : saint Colomban
    Naomh Bríde : sainte Brigitte

     

    Leprachauns 

     

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    On associe cette fête aux Leprachauns qui sont des petites créatures féériques du folklore Irlandais apportortant chance et argent.
    On dit que la croyance des lutins provient de la croyance des fées celtiques qui pouvaient utiliser leurs pouvoirs magiques pour servir le bien ou le mal. Les lutins étaient des vieux êtres grincheux  et barbus habitant au pied d'un arc-en-ciel où ils cachaient des chaudrons remplis d'or. Ils étaient chargés de réparer et astiquer des mini souliers ornés d'une boucle d'or. Ces lutins étaient très connus pour leurs fourberies et leur méchanceté.

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    La bière va couler à flot, pour ma part je n'en bois pas, mais j'ai fêté la saint Patrick le 12 et je recommence le 19.

     

     

     


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    A la fin du XIV siècle, l'industriel Emile Guimet découvre le Japon et ses richesses. A son retour en France, il s'inquiète de la volonté de l'Empereur de moderniser son pays et de perdre ses traditions ancestrales. Qu'en est-il 100 ans plus tard ?

    Le Japon jongle entre la tradition et la modernité. Les geishas sont toujours très demandées, et si les jeunes femmes travaillent, certaines prennent tout de même des cours de kimono… Côté architecture et mode, Tokyo a su s'adapter à un monde moderne en conservant les codes architecturaux japonais, et les designers, même s'ils sont mondialement connus, ne rompent jamais le lien avec leur pays.

     

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    "Le rêve religieux du Paradis de l’Ouest a donné lieu à  une merveilleuse interprétation architecturale : le Byodoin à Uji…"

     

     "La vallée de Kiso est traversée par la route de Nakasendo, un des deux chemins qui reliait Kyoto à Tokyo.

     Le long de la route florissaient alors des villes-relais..."

     

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    A gauche : promenade en habits traditionnels.

    A droite : "presque disparus, après des siècles de politique discriminatoire et d’acculturation, les Aïnous, premiers habitants de l’île d’Hokkaido, sont devenus objet de musée..."

     

     "Du haut du belvédère de la Mairie de Tokyo, le regard, ébloui, embrasse tout le quartier des gratte-ciel de Shinjuku."
     
     
    "L'ancienne capitale impériale : quintessence de ce Japon intemporel rêvé des Occidentaux, univers secret pour initiés,
     
     tel ce pont qui ne se travers pas, au temple Tofukuji..."
     
     
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    A gauche : quartier de Higashiyama, devant  "la porte San-mon du temple Chionin", l’un des plus vastes de Tokyo A droite : Tokyo et sa forêt de lumières.
     
     
     
     
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    "Seuls l’empereur et les shoguns pouvaient traverser le Shinkyo pont sacré menant aux sanctuaires de Nikko qui enjambe la rivière Daiya dans un paysage montagneux caractéristique du Nord de Honshu."
     
    Le  Taiyuinbyo "La porte Yashamon" est aussi nommée "porte des pivoines"

       

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     "…la maison du thé du temple Daitokuji, à Kyoto
     
    respecte cependant l’esthétique de simplicité et le goût du vide.
     
     
     
     
     
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    Un voyage au pays du Soleil Levant
     
    ça commence souvent par une perte de repères. Dès votre arrivée à Tokyo, vous êtes plongé dans un univers inhabituel où les enseignes lumineuses aux caractères indéchiffrables se succèdent. Les vitrines des restaurants sont remplies de plats en résine, illustrant la gastronomie locale. Le dépaysement bouscule nos sens…

    Le Japon est un pays surprenant où modernité et anciennes traditions se côtoient sans heurt.
     
     
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    Tokyo
     
     
    est le summum du modernisme, avec son architecture dominée par les gratte-ciel. Du haut de ses 333 m, vous ne pourrez pas manquer la Tour de Tokyo "Tokyo Tower". Les fans de culture nippone, de mangas et de jeux vidéo seront aux anges en se baladant dans les quartiers de Shinjuku, Shibuya et Akihabara.

    Kyoto
     
     
    le centre historique et culturel du pays, on pourra découvrir quelques-uns des centaines de temples, le palais impérial et le château Nijo.

     

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    Pour approcher zen
     
     
     on pourra faire une halte dans un ryokan, une auberge traditionnelle japonaise, où l’on dort sur un futon, ou encore tester les onsen, ces sources d’eau chaude qui procurent bien-être et détente. Attention, les codes et rituels qui régissent ces lieux sont à étudier pour ne pas faire d’impair…

    Et si on a un peu plus de temps, on pourra opter pour l’ascension du Mont Fuji, un pèlerinage que tout Japonais se doit d’accomplir.

    Un voyage au Japon, ça se prépare, peut-être encore plus qu’un autre. Le coût de la vie est assez onéreux, il faudra bien penser votre budget. Sur place, la difficulté pour se repérer est réelle. La rencontre avec les Japonais sera sans doute brève, la barrière de la langue étant entière dès que l’on quitte la capitale. Cependant, on s’aperçoit très vite de leur respect vis-à-vis des autres, leur discrétion mais aussi leur goût pour le jeu sous toutes ses formes !
     
     
     
     
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     Le Japon c'est également
     
     
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    Le jardin d'un temple
     
     
     
     
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    Un mausolée
     
     
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    Le Fuji
     
     
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    La Calligraphie
     
     
     
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    L'estampe
     
    Depuis vendredi ce pays subi une catastrophe dont l'ampleur n'est pas encore mesurable............En plus de mes publications sur FB, ce billet est ma façon de penser aux japonais qui souffrent de la nature qui s'est déchaînée.
     
     
     
     
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    Source :  l’ouvrage Japon et l'Internaute
     
     
     
     
     
     
     Existe t’il encore quelque part sur cette terre
    Qu’a tant meurtri ce tsunami monumental
    …Une trace de vie qui dans le soir espère
    Qu’on viendra la sortir de cet enfer d’eaux sales

    Mais chaque jour qui passe efface cet espoir
    Et peu à peu l’horreur cède lentement la place
    A une marée de larmes qu’emporte sans le savoir
    La mer qui se retire parce qu’elle aussi est lasse

    Pour tous les survivants voici venu le temps
    Si atroce des bilans et celui de maudire
    Toutes les brisures causées par ce déferlement
    Pour en faire le deuil et puis tout reconstruire

    Après ce tremblement effroyable de la terre
    Peut-être pourrait-on se poser des questions
    Afin que la misère n’attire plus la misère
    Et qu’à l’avenir on trouve des solutions

    Si des touristes voulant le soleil en hiver
    N’avaient pas eux aussi là bas perdu leur vie
    Ou envoyé des films des folies de la mer
    Chez nous parlerait-on si souvent de l’Asie

    Y aurait-il eu vraiment cet élan solidaire
    Si nous n’avions rien vu sur nos télévisions
    Car aujourd’hui encore aux quatre coins de la terre
    D’autres désastres aussi noirs ne frappent pas l’opinion

    Si en Indonésie n’y étaient pas postées
    Des oeuvres humanitaires pour panser les blessures
    De conflits bien obscurs et de guerres oubliées
    Du malheur aurait-on entendu le murmure

    Combien de tsunamis seront donc nécessaires
    Pour que les pays riches ne se contentent pas
    De compter les misères de toute la terre entière
    Avec comme seul projet d’y signer des contrats

    Quand les Nations Unies seront enfin capables
    D’être une force d’action auprès des innocents
    Pour prévenir les maux et n’être plus coupables
    D’accepter sans broncher le désir des puissants

    L’argent qui est promis ou bien déjà versé
    Aidera t’il vraiment ceux qui en ont besoin
    Ne se perdra t’il pas dans des projets forcés
    Sans écouter l’avis de ceux qui ont le moins

    Presque un mois a passé depuis l’énormité
    Dont l’actualité détourne nos regards
    Mais d’autres tsunamis avec même cruauté
    Tuent sans discernement et méritent nos égards
    Sergio Lannoy

    http://sergiolelion.wordpress.com

     
     
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    Hommages à...

    1960 Rocco et ses frères

     

     

     Annie Suzanne Girardot

    25 octobre 1931 à Paris -28 février 2011 à Paris

    Tout comme ma maman, partie déjà depuis trop longtemps, vous alliez avoir 80 ans

    Elle fut une actrice avec un grand A et la star du cinéma français des années 70

     

    Un grand merci à Agor

    Le mot d'Harmony

    "Le premier film que j'ai vu avec vous était "Rocco et ses frères", il restera pour toujours gravé dans ma mémoire. J'ai passé de longues heures pour essayer de vous rendre un hommage digne, hélas, maladroitement j'ai tout effaçé, texte, vidéos etc.. alors qu'il ne me manquait que quelques photos a ajouter. Mais pour vous je recommence."

    Vous étiez Magnifique Madame,

    votre regard était Magnifique et l'actrice était Magnifique

     

    Hommages à...

    Je vous aime Madame.

    Vous étiez toutes les femmes que vous avez interprétées, fragile comme Gabrielle Russier, courageuse comme le docteur Françoise Gailland,

     

    Un peu de votre vie

    Née d'un homme marié qui ne vous reconnaitra pas et mourra alors que vous êtes âgée de 2 ans et d'une sage femme, vous passez votre enfance à Caen puis vous préparez un diplôme d'infirmière à Paris. Mais, vous vous découvrez un vocation pour la comédie et fréquentez le Centre Dramatique de la rue Blanche.

     

    Cinéma

    En 1954 au Conservatoire vous obtenez le double premier prix de comédie, classique et moderne, puis vous entrez à la Comédie Française. Pendant deux années vous interprètez le répertoire et en 1956 Jean Cocteau vous remarque et dit de vous :

    "elle est le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre."

    Finalement en 1957, vous quittez le Français dans un grand vent de scandale, pour vous adonner sans retenue au 7e Art. Vous faîtes vos débuts en 1955 dans "13 à table".

     

    Vie privée cahotique

     

    Hommages à...

     

    Le 6 janvier 1962, vous épousez l'acteur italien Renato Salvatori, rencontré lors du tournage de Rocco et ses frères et décidez de mener une double carrière en France et en Italie. Votre fille Giulia naît la même année, mais victimes de violences conjuguales vous vous séparerez. "L’amour, bien sûr, en aura été la grande affaire et son cœur s’y sera plus d’une fois consumé. Renato Salvatori était un homme à femmes.

    Claude Lelouch, une liaison aussi masquée qu'ardente.

     

    Cinéma

    "Annie Girardot et Claude Lelouch étaient amants en 1966 ! Alors qu'il était marié à une autre, le réalisateur confesse cette aventure passionnée et charnelle dans son livre de souvenirs, Ces années là, paru la semaine dernière aux éditions Fayard.

    "C'était magique. Elle est la première femme mûre que j'ai rencontrée. Cette histoire a été intense et échevelée. On s'est aimés follement entre deux portes, entre deux avions, entre deux hôtels. On se lovait dans la transgression la plus aboutie. Annie était mariée, ma femme enceinte ! On vivait dangereusement. Je garde un souvenir vivace d'une de nos escapades en Normandie. Comme dans les romans du XIXe siècle, nous avions loué deux chambres séparés pour donner le change. Mais on n'est jamais assez vigiliants".

    A part votre famille, il est la personnalité la plus touchée par votre disparition. Sa voix tremblait lors d'une interview.

    Bernard Fresson, un volcan sans lendemain

    Mais l’un de ses plus grands, plus romantiques et plus sensuels amours s’appelait Jacques Brel, rencontré sur le tournage de « la Bande à Bonnot ». Ses chansons la transperçaient. « Il me crache son chagrin, il me le gueule. On se ressemble. » Ils vécurent une histoire pleine de fougue et d’absence."

     Hommages à...

     

    "Il faut faire des folies pour ne rien regretter le jour !"

     

    De 1980 à 1993, Bob Decout a partagé votre vie. Pendant près de treize ans, il aura donné naissance aux plus folles rumeurs étant en particulier accusé de vous entraîner au plus bas. Je me souviens de cette période et je pense que malheureusement il est à l'origine de votre "traversée du désert. 1982, l'échec de votre spectacle «Revue et corrigée», dirigé par au Casino de Paris, vous plonge dans un grand désarroi financier et le moral.

     

    Récompenses

    1965, prix d'interprétation du festival de Venise pour 3 chambres à Manhattan de M. Carne.

    3 Césars : Meilleure Actrice en 1977 pour Docteur Françoise Gaillard, puis Meilleur Second Rôle Féminin en 1996 pour Les misérables et en 2002 pour La pianiste. Molière de la Meilleure comédienne en 2002 pour Madame Marguerite (mise en scène par Jean-Luc Moreau) et un Molière d'Honneur la même année.

    Cinéma

     

     Ce soir de 2002, en recevant votre César, vous pleuriez Madame, moi aussi et plusieurs actrices dans la salle. Vous avez eu une standing ovation bien méritée.

     

     

     "Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement… éperdument… douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte."

    Votre filmographie

    2009 Aux armes, etc.de Laure Hassan
    2009 Le Miroir aux alouettes de Jude Bauman
    2008 Annie Girardot, ainsi va la vie de Nicolas Baulieu (TV) (2008)
    2007 Christian de Elisabeth Löchen (2007)
    2007 Boxes de Jane Birkin (2007)
    2006 C'est beau une ville la nuit de Richard Bohringer (2006)
    2006 Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval (2006)  
    2005 Caché de Michael Haneke
    2005 Je préfère qu'on reste amis de Olivier Nakache
    2003 Prophétie des grenouilles de Jacques-Rémy Girerd
    2002 Epsteins Nacht de Urs Egger
    2003 Paris, je t'aime de Bernardo Bertolucci, Seijun Suzuki
    2002 Les feux de la rampe de Philippe Azoulay
    2001 Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi
    2001 Des fleurs pour Irma de Eric Lacroix
    2000 La Pianiste de Michael Haneke
    1999 T'aime de Patrick Sebastien
    1997 L'Age de braise de Jacques Leduc
    1998 Préférence de Gregoire Delacourt
    1996 Les Bidochons de Serge Korber
    1996 Noces cruelles
    1994 Les Misérables de Claude Lelouch
    1993 Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé
    1992 Portagli i miei saluti - avanzi di galera
    1991 Toujours seuls de Gérard Mordillat
    1990 Merci la vie de Bertrand Blier
    1989 Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch
    1989 Comédie d'amour de Jean-Pierre Rawson
    1988 Cinq jours en juin de Michel Legrand
    1988 The Legendary Life of Ernest Hemingway
    1988 Prisonnières de Charlotte Silvera
    1984 Adieu blaireau de Bob Decout
    1984 Partir, revenir de Claude Lelouch
    1984 Souvenirs, souvenirs de Ariel Zeitoun
    1984 Liste noire de Alain Bonnot
    1981 La Revanche de Pierre Lary
    1981 La Vie continue de Moshé Mizrahi
    1981 All Night Long
    1980 Une robe noire pour un tueur de José Giovanni
    1980 Le Coeur à l'envers de Frank Apprederis
    1979 On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca
    1979 Le grand embouteillage de Luigi Comencini
    1979 Bobo Jacco de Walter Bal
    1979 Cause toujours... tu m'intéresses de Edouard Molinaro
    1978 Le Cavaleur de Philippe de Broca
    1978 La Clé sur la porte de Yves Boisset
    1978 L'Amour en question de Andre Cayatte
    1978 Vas-y maman de Nicole de Buron

     

     Cinéma


    1978 La Zizanie de Claude Zidi, vous étiez l'épouse de Louis de Funès
    1977 Tendre poulet de Philippe de Broca
    1977 L'affaire
    1977 Le Dernier baiser de Dolores Grassjan
    1977 Le Point de mire de Jean-Claude Tramont
    1977 Jambon d'Ardenne de Benoit Lamy
    1977 À chacun son enfer de André Cayatte
    1976 Cours après moi que je t'attrape
    1975 D'amour et d'eau fraîche de Jean-Pierre Blanc
    1975 Il pleut sur Santagio de Helvio Soto
    1976 Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli
    1975 le Suspect (il Sospetto)
    1975 Le Gitan de José Giovanni
    1975 Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski
    1973 Juliette et Juliette de Remo Forlan
    1974 La Gifle de Claude Pinoteau
    1973 Ursule et Grelu de Serge Korber
    1972 Il n'y a pas de fumée sans feu de Andre Cayatte
    1972 Les Feux de la chandeleur de Serge Korber
    1972 Traitement de choc de Alain Jessua
    1971 La Mandarine de Edouard Molinaro
    1971 Elle cause plus, elle flingue de Michel Audiard
    1971 La Vieille fille de Jean-Pierre Blanc
    1970 Clair de Terre de Guy Gilles
    1969 Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard

     

     

    INOUBLIABLE 1970 Mourir d'aimer de Andre Cayatte

    Les Novices 1970 La Storia di una de Leonardo Bercovici
    1969 La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié
    1969 Seme dell'uomo
    1969 Un Homme qui me plaît de Claude Lelouch
    1968 Metti una sera a cena (Disons un soir à dîner )
    1968 La Vie, l'amour, la mort de Claude Lelouch
    1968 Dillinger è morto (Dillinger est mort )
    1968 Bice skoro propast sveta (Il pleut dans mon village) de Aleksandar Petrovic
    1968 Erotissimo de Gérard Pirès
    1967 Les Gauloises bleues de Michel Courno
    1967 Vivre pour vivre de Claude Lelouch
    1967 Zhurnalist (The Journalist)
    1966 Le Streghe (Les Sorcieres) de Pier Paolo Pasolini, Vittorio De Sica
    1964 Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca
    1965 Trois chambres à Manhattan de Marcel Carné
    1965 Guerre secrète (The Dirty Game) de Christian-Jaques
    1965 Una voglia da morirede Duccio Tessari
    1964 Déclic et des claques de Philippe Clair
    1964 Le Belle famiglie de Ugo Gregoretti
    1964 La Ragazza in prestito
    1964 Les autre femmes
    1963 La Bonne soupe de Robert Thomas
    1964 Le Mari de la femme a barbe (La donna Scimmia) de Marco Ferreri
    1963 Les Camarades (I Compagni) de Mario Monicelli
    1962 Il Giorno più corto
    1962 Smog
    1963 Le Vice et la vertu de Roger Vadim
    1961 Le Crime ne paie pas de Gérard Oury
    1961 Le Bateau d'Emile de Denys de La Patellière
    1961 Les Amours celebres de Michel Boisrond
    1961 La Proie pour l'ombre de Alexandre Astruc
    1960 La Française et l'amour de Michel Bsoisrond

     

     


    1960 Rocco e i suoi fratelli (Rocco et ses frères) de Luchino Visconti
    1959 Recours en grâce de Laslo Benedek
    1959 La Corde raide de Dudrumet Jean-Charles
    1958 Le Désert de pigalle de Leo Joannon a
    1957 Maigret tend un piège de Jean Delannoy
    1957 L'Amour est en jeude Marc Allegret
    1957 Le Rouge est mis de Gilles Grangier
    1957 Reproduction interdite de Gilles Grangier
    1956 L'Homme aux clefs d'or de Leo Joannon
    1955 Treize à table de André Hunebelle

      

    Théatre

     

    Cinéma

    1987 avec Odette Joyeux

    Votre grand succès restera "Madame Marguerite", une institutrice que vous interprétez des années 1970 jusqu'au début des années 2000, alors que la mémoire commence à vous faire défaut.
    Molière 2002 de la meilleure comédienne pour ce rôle, vous receviez la même année un Molière d'honneur pour l'ensemble de votre carrière.

     

    La maladie vous en parlez et  suis boulversée

     

    Archéologie-Antiquité

    Pour vous une création de mon amie Claudie

     

     

     

     Hommages à...

     

    Armée de courage... et de tendresse. Dans son appartement parisien, près de la place des Vosges, Annie sourit à la vie, vaille que vaille, près de Giulia, la fille qu'elle a eue avec Renato Salvatori, et de Lola Vogel, sa petite-fille de 21 ans. Lola joue à ses côtés dans «Christian» et, bientôt sera de nouveau sa partenaire dans «Le miroir aux alouettes», de Jude Baumann

    Source : un très bon article dans Paris Match accompagné d'une vidéo ou sa fille parle.

    http://www.parismatch.com/Actu-Match/Sante/Actu/Alzheimer-journee-Girardot-213604

     

    Parmi les témoignages après votre disparition j'ai choisi celui de votre petit fils

     

     

    Au revoir Madame

     

     

    Nombreuses sources : sites spécialisés dans le cinéma, journaux etc...

    ont permis cette publication qui sera mon humble hommage à l'actrice et à la femme.

    Depuis l'annonce de votre décès, je passe mes journées avec vous mais il est temps pour moi de terminer ce billet hommage. Demain vendredri, jour de vos obsèques nous serons nombreux près de vous.

    Archéologie-Antiquité

    Cadeau de mon amie Liliane

     

     Cinéma

     Requiescat in pace

    http://data0.eklablog.com/harmonynicole/mod_article3041500_12.jpg

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    LE PLUS ANCIEN CAFE DE PARIS  

     

    SON HISTOIRE

     

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui

     

     

    Témoin de l'histoire, ce restaurant possède un décor marqué

     par les évènements parisiens qui s'y sont déroulés

     Il se situe au 13, rue de l'Ancienne-Comédie.

    Café d’artistes et d’intellectuels il était fréquenté au XVIIIe par Voltaire, Diderot et d’Alembert.

     Centre actif durant la Révolution française il reste longtemps un lieu de rencontre d’écrivains

    et d’intellectuels :  Musset, Verlaine, Anatole France d'hommes politiques :

    Gambetta et le Tout-Paris.

     Vingt ans après l’introduction du café à la cour de France

    un Arménien ouvre un café rue Mazarine, à côté du théâtre de la Comédie-Française

    Lorsque le théâtre quitte cet emplacement en 1680, il déménage son café,

     et vient s’installer en face et fait prospérer ses affaires  en attirant la nombreuse clientèle

    du monde du spectacle.

    Ce fut dans cet établissement que les Parisiens prirent pour la première fois des glaces,

    aussi se passionnèrent-ils pour ce genre de rafraichissement

     

    LE PROCOPE AU XVIIIème siècle

     

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui 

     

    au second plan, de gauche à droite : Condorcet, La Harpe, Voltaire et Diderot 

    En 1670, arrive en France un Sicilien de Palerme Francesco Procopio dei Coltelli,

     qui francisera son nom en François Procope-Couteaux.

    Il travaille comme garçon chez le cafetier arménien, et se met à son compte deux ans plus tard ,

    en 1686 il rachète à l'arménien son établissement, qu’il fait luxueusement décorer.

     

    L’établissement, qui porte désormais le nom de "Le Procope",

    devient rapidement l’un des cafés littéraires les plus courus.

    Après la mort de François Procope en 1716, son fils lui succède.

    La "légende" dit que Diderot y écrivit des articles de l’Encyclopédie.

    Le café attire des auteurs comme Voltaire ou Rousseau, qui y ont les habitudes.

    La légende dit que Diderot y écrivit des articles de l'Encyclopédie,

    que Benjamin Franklin y prépara "le projet d'alliance de Louis XVI avec la nouvelle République,

    selon une plaque commémorative et qu'il y aurait conçu des élèments de la future

    Constitution des Etats-Unis.

     

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui

     

     

    Montesquieu fait allusion au café Procope dans ses Lettres persanes :

    « Le café est très en usage à Paris : il y a un grand nombre de maisons publiques

    où on le distribue. Dans quelques unes de ces maisons on dit des nouvelles,

    dans d’autres on joue aux échecs.

     Il y en a une où l’on apprête le café de telle manière  qu’il donne de  l'esprit

    à ceux qui en prennent : au moins, de tous ceux qui en sortent,

    il n’y a personne qui ne croie qu’il en a quatre fois plus que lorsqu’il y est entré."

      

     LE PROCOPE DURANT LA REVOLUTION

     

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui

    un superbe baromètre au dessus d'une cheminée dans le salon Lafayette

      

    Sous la Révolution, on songeait à toute autre chose qu'à la littérature  le café fut changé en club ;

    Hébert présidait cette société étrange où l'on ne parlait que de réformes

    de guillotine, de liberté.

    Le soir, pour démontrer leurs théories libérales les membres du club brûlaient

     devant la porte de  l'établissement  les journaux qu'on avait trouvés trop modérés.

    Le club des Cordeliers se réunit au café Procope, avec Danton et Marat

    comme figures principales.

     Il en fait alors rapidement un foyer révolutionnaire.

    Robespierre, dont un portrait figure en vitrine, et les Jacobins y ont également leurs habitudes.

    Sur un des murs, on trouve une citation de Camille Desmoulins :

    "Ce café n’est point orné comme les autres de glaces,  de dorures et de bustes

    mais il est paré du souvenir des Grands Hommes qui l’ont fréquenté

      et dont les ouvrages en couvriraient les murs s’ils y étaient rangés."

    Le bonnet phrygien  (coiffure des affranchis durant l’Antiquité

    y est exhibé pour la première fois, et le mot d’ordre pour l’attaque

    du palais des Tuileries le 10 août 1792, en partit.

     

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui

     

     La table que Voltaire utilisait

    sert d’autel votif lors du passage de ses cendres en 1794

    puis pour les cercueils de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau

    et de Jean-Paul Marat, en route pour le Panthéon.

     

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui

     

    Architecture et décoration

      La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789

    est reproduite sur les murs de l’une de salles.

     Les portes des toilettes comportent les indications " Citoyens"et "Citoyennes",

     respectivement pour les hommes et les femmes,

    et de nombreux documents évoquant la Révolution sont présents aux murs.

     

     Histoire d'hier et d'aujourd'hui

     

    Un bicorne de Napoléon se trouve dans l’entrée. 

    La façade avec ses balcons en fer forgé, ainsi que la toiture correspondante, 

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui

    ont fait l'objet d'une inscription aux monuments historiques  par un arrêté du 20 janvier 1962. 

    Dans les années 1889, le Procope failli  disparaître mais lorsque des temps plus calmes

     refleurirent, le Procope redevint à la mode, des personnalités comme Musser, Georges Sand,

    le fréquentèrent.

     

     Sous le second Empire, Vermorel, Gambetta, y jetèrent leurs plans de réformes sociales.

     

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui 

     

    Sur les murs du salon du rez-de-chaussée du café Procope sont peints les portraits

    de Voltaire, de d'Alembert de Piron, de Jean-Jacques Rousseau, de Mirabeau

     

    Un peu plus de photos pour mieux reconnaitre ce que vous avez vu sur la vidéo

     et compléter la visite. 

     

     Histoire d'hier et d'aujourd'hui

     Verlaine, au Procope, devant son verre d'absinthe, photo plutôt rare

     

     Histoire d'hier et d'aujourd'hui 

     

    Montons l'escalier

     

     

     Histoire d'hier et d'aujourd'hui

    et pénétrons dans l'une ou l'autre des salles à manger 

     

    Histoire d'hier et d'aujourd'hui

      

    choisissez, je vous propose le menu

     

      Histoire d'hier et d'aujourd'hui

     

     

    Nous allons refermer la porte et j'espère que vous avez passé un agréable moment

    et que vous laisserez votre avis par le biais d'un commentaire. Merci

    A bientôt à l'occasion d'un autre billet. 

     

    Sources : D'après Les cafés artistiques et littéraires de Paris paru en 1882,

    le site officiel du Procope et wikipédia

    Je dédie ce billet à mon ami Paul P.

     qui m'a fait connaitre ce café en m'adressant un lien.

     

     

     

      

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    18 commentaires
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    Il a été institutionnalisé et "codifié" durant la Renaissance
     
    Après une période d'éclips il est réapparu, sous sa forme actuelle
     
    attirant des foules considérables venues du monde entier,
     
    perdant ainsi un peu de son authenticité et son caractère vénitien.
     
     
    La critique est aisée mais l'Art est difficile 
     

    Inspiré par la Commedia dell'arte, le "déguisement" traditionnel est la bauta

    comprenant le tabarro, la larva et le tricorne, ou encore le masque d'Arlequin

    son habit est coloré à losanges : au XVIe siècle, loin d'être élégant

    l'habit était simplement rapiécé pour figurer les haillons d'un mendiant;

     

    La critique est aisée mais l'Art est difficile

     

    Autrefois, ces déguisements permettaient à tous les Vénitiens,

    qu'elle que soit leur condition sociale, de participer à la fête.

    Mais suite à des problèmes, le carnaval fut interdit par Napoléon Bonaparte

    durant plusieurs années et ensuite réautorisé par les Autrichiens.

     

    La critique est aisée mais l'Art est difficile

      

     Déguisement est un terme impropre en ce qui concerne le carnaval de Venise

    on se costume et je vous propose quelques exemple de la magnificence

    et du raffinement de ce carnaval.

     

    La critique est aisée mais l'Art est difficile

     

     La critique est aisée mais l'Art est difficile

     

     La critique est aisée mais l'Art est difficile

     

     La critique est aisée mais l'Art est difficile

     

     La critique est aisée mais l'Art est difficile

     

     

     

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