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De retour de la messe de minuit, le soir de Noël, pour "Lou gros soupa", c'est à dire le réveillon, sont servis en Provence
et dans le Comté de Nice, les treize desserts. On les retrouve également dans toute l'Occitanie et jusqu'en Catalogne.
Cette tradition est relativement récente car elle est apparue à Marseille à la fin du XIXème siècle,mais elle reprend des coutumes plus anciennes datant du XVIIème siècle.
La tradition a été codifiée au XIXème siècle par une association de poètes provençaux fondée par Frédéric Mistral.Les 13 desserts, d’ordinaire dégustés en famille, symbolisent par leur nombre
les convives attablés autour du Christ durant la Sainte Cène.
D’une ville à l’autre, le nom et la composition de certains mets peuvent varier,mais on retrouvera toujours parmi les réjouissances sucrées quelques incontournables :
La fougasse ou pompe à l’huile, Pompa d’oli ou poumpo ou gibassié,
selon la tradition, il faut la rompre comme le Christ a rompu le pain et ne pas la couper
pour ne pas se retrouver ruiné l’année suivante.
Elle est souvent accompagnée de vin cuit. Le nougat blanc aux noisettes, pignons, pistaches.
Le nougat noir ou rouge (miel fondu, cuit avec des amandes).
Les 4 mendiants symbolisant les ordres religieux en raison de leur couleur,
à l’image de celle des vêtements portés par les ordres des mendiants :
les figues sèches pour les Franciscains, les amandes pour les Carmes, les noix ou noisettes pour les Augustins,
les raisins secs pour les Dominicains. Les dattes, seul fruit exotique admis,
elles symbolisent le Christ venu de l’Orient et sont présentées dans le plus beau plat de la maison.
Elles peuvent être farcies de pâte d’amande verte ou rose.
Les fruits frais : le raisin blanc, raisin de fin de saison qui a la particularité de bien se conserver,
le melon vert de Noël ou Lou Verdau, les oranges ou mandarines, signe de richesses, les pommes et les poires d’hiver.
Tous doivent être servis sur la table familiale en même temps, dans des jolies corbeilles
et la tradition veut que toutes les personnes présentes doivent goûter tous les desserts.
Outre l’aspect religieux, les 13 desserts étaient un véritable rassemblement festif au sein des familles.
C’était l’une des rares occasions où les familles pauvres pouvaient déguster autant de sucreries en même temps.
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Peintre, dessinateur, sculpteur Amedeo Modigliani est né le 12 juillet 1884 en Italie.Pour appréhender son oeuvre, il faut avoir en tête que sa découvertede la sculpture nègre, et le fait qu'il soit sculpteurhabitué à tailler directement dans la pierre ont influencés sa peinture.A l’exception de quelques paysages, la partie la plus importante de son oeuvre,reste les portraits et nus de femmes.Le personnage était séduisant et coureur de filles,à trente ans l’absinthe et le haschich l’avaient "ravagé".Destin tragiqueAprès avoir été le "Prince de Montparnasse",ou il lui arrivait de payer ses whiskies avec ses dessins,il s’enferma en janvier 1920, avec sa maîtresse enceinte,dans la pauvre chambre qui lui sert d’atelier,pour y vivre ses derniers jours.On les retrouvrera dans le désordre et la saleté, dans une pièce glacée,Amédéo et Jeanne allongés,parmi les bouteilles vides et les boîtes de sardines éventrées.Modi sera transporté à la Charité, l’hôpital des pauvres,il y mourra d'une méningite à l'âge de 35 ans...Jeanne qui n'avait que 25 ans, se donnera la mort le lendemainen se jetant par la fenêtre.Quelques heures plus tard, le peintre était enterré au Père-Lachaise,un imposant cortège mêle le génie et la pauvreté,les fastueuses couronnes aux humbles bouquets.Jeanne sera enterré au cimetière de Bagneux.Belle histoire d’amourles deux corps seront réunis quelques années plus tard, au Père-Lachaise,sur la demande de la famille du peintre.Nus et portraits de femmescertains toiles seront saisies pour outrage à la pudeur…"Nu assis sur un divan" :Dédie Hayden, la femme du peintre polonais pose, ses formes sont pleines,son visage gracieux, et le linge blanc souligne plus qu’il ne cache,les courbes sensuelles de son corps."Nu couché, les bras ouverts", 1917,le modèle est certainement la belle Gaby,rencontrée à la Closerie des Lilas et qu’il avait initié à la drogue.Le haut du corps s’allonge et rend encore plus séduisantesles rondeurs des cuisses et des seins."Nu couché accoudé", 1917, Washington"Le Grand nu", 1917, New-York"Femme en robe noire",Modigliani peint inlassablement le même visage oblong,aux yeux souvent sans pupilles, inspiré des masques africains."Renée la blonde",il est rare de ne pas croiser le beau ténébreux aux bras, d’une jolie fille,à Montmartre, les femmes se succèdent dans ses bras."Jeanne Hébuterne""Jean Hébuterne au grand chapeau",il fit plusieurs portraits d’elle."Portrait de Madame Georges Van Muyden".
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Le Palais de l'Élysée
Entrée
Sur la façade centrale de la Cour d'Honneur flotte le drapeau français.
Au début du XVIIIème siècle,l'actuel faubourg Saint-Honoré n'était encore qu'une plaine traversée
de pâturages et de cultures maraîchères, et de quelques maisons au toit de chaume.
L'architecte Armand-Claude Mollet éleva l'hôtel entre cour,du côté de la Grande Rue du Faubourg Saint Honoré,
et jardin (côté Champs Elysées),
formant le point de départ du plan d'urbanisme du faubourg Saint-Honoré.
Est le siège de la Présidence de la République française
Et la résidence officielle du Président de la République.
Il est situé 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, dans le 8e arrondissement
Historique
Entre la grande rue du Faubourg-Saint-Honoré,
Alors simple chaussée menant au village du Roule,
Et le Grand Cours (Champs-Élysées), l'architecte Armand-Claude Mollet
possédait un terrain qu'il vendit en 1718 à Henri-Louis de la Tour d'Auvergne,
Comte d'Évreux. Le contrat de vente prévoyait qu'Armand-Claude Mollet
Serait chargé d'y construire un hôtel, destiné à la résidence du comte d'Evreux.
Édifié et décoré entre 1718 et 1722,
l'hôtel fut aménagé selon les principes d'architecture en vogue à l'époque.
Il reste l'un des meilleurs exemples du modèle classique.
L'ordonnance des lieux permettra toutes les adaptations
souhaitées par les propriétaires successifs.
Le décor des salons de réception, bien que modifié au cours des siècles,
a conservé l'essentiel de son aspect d'origine.
À sa mort en 1753, le comte d'Évreux laissera un hôtel
admiré de tous ses contemporains.
Louis XV acheta l'hôtel pour en faire don à sa favorite.
LE SALON POMPADOUR
Ce salon porte le nom de la Marquise de Pompadour qui s'en servait comme chambre de parade.
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, légua à sa mort la résidence à Louis XV.
Elle sert maintenant pour les audiences accordées aux chefs d'Etats invités.
Le tapis et les sièges sont d'époque Louis XV, les dessus de porte datent de Napoléon III.Le Salon Pompadour est l'ancienne chambre de parade de la Marquise de Pompadour.
Contre le mur ouest se dresse une commode d'époque Louis XV en bois de violette marqueté,
supportant le buste en marbre blanc de Madame de Pompadour
attribué à Jean-Baptiste Pigalle (1759).
L'ensemble mobilier en bois doré Louis XV formé par un canapé etdes fauteuils à dossier violon et pieds courbés,
est recouvert de tissus bleu et or à décor de fruits exotiques.
Dans le Salon Pompadour, un médaillon suspendu peint en 1763
par François-Hubert Drouais et représentant Madame de Pompadour est apposé sur le miroir.
La Marquise, encore Jeanne Antoinette d'Etiolles, née Poisson,
appréciait les Arts et les lettres et fut une généreuse mécène.
Elle meure d'une pneumonie, à Versailles âgée de 42 ans.
SALON CLEOPATRE
Sur la cheminée du Salon Cléopâtre, une sculpture époque Louis XVI.
Simple salon de passage vers tous les autres grands salons d'apparat,
le Salon Cléopâtre a été complètement rénové en 1992
dans le respect des techniques de restauration les plus fidèles à l'esprit d'origine.
Dans le salon Cléopâtre, à gauche de la porte secrète se trouve
le portrait de Marie-Amélie de Parme, archiduchesse d'Autriche.
A droite on aperçoit une tapisserie des gobelins
"Rencontre d'Antoine et de Cléopâtre à Tarse" qui a donné son nom au Salon.
Ce salon a conservé l'essentiel de la structure du décor exécuté
au XVIIIème siècle pour le financier Nicolas Beaujon.
La résidence parisienne de la marquise de Pompadour.
Après la mort de cette dernière, l'hôtel devint la propriété
De la princesse Bathilde d'Orléans, belle-fille du prince de Condé,
Qui l'habita jusqu'à la Révolution.
C'est à cette époque que le glacier Velloni l'occupa.
À la fin du XVIIIe siècle, l'hôtel prit son nom de Palais de Élysée
Par référence à la promenade toute proche.
C'est sous le règne de Napoléon Bonaparte
Que son histoire fut liée à l'histoire de France.
En 1816, l'Élysée entra définitivement dans les biens nationaux.
Pendant le gouvernement provisoire de la IIe République,
Le Palais prit le nom d'« Élysée National »,
SALON DES PORTRAITS
Sous le Second Empire, le Salon des Portraits expose les portraits des souverains d'Europe :
- le Pape Pie IX,
- François-Joseph, empereur d'Autriche,
- Victor-Emmanuel, roi d'Italie,
- le tsar Nicolas Ier, empereur de Russie,
- la reine Victoria, reine d'Angleterre,
- Frédéric-Guillaume IV, roi de Prusse,
- Isabelle II, reine d'Espagne, et
- Guillaume Ier, roi de WurtembergEt l'Assemblée nationale l'assigna par décret comme résidence
Du Président de la République.
En 1853, Napoléon III décida de la rénovation complète du palais
Par un nouvel architecte, Joseph-Eugène Lacroix.
Les structures actuelles du palais proviennent pour l'essentiel de cette époque,
Et l'ensemble de ces travaux, qui s'achevèrent en 1867,
Constituent les derniers grands aménagements.
Largement transformé au cours des siècles,
Le Palais de l'Élysée garde cependant une certaine cohérence architecturale.
Au début de la présidence de Charles de Gaulle,
Ce dernier trouvant le palais peu adapté à la fonction,
Le transfert de la Présidence vers un autre lieu fut étudié,
Plus particulièrement vers les Invalides,
Pour disposer de plus de place, assurer une meilleure sécurité
Et pouvoir y accéder par hélicoptère.
Ce projet n'eut pas de suite.
SALON DES AMBASSADEURS
Suivant l'usage introduit par le Président Mac Mahon et officialisé depuis par la Constitution,
c'est dans ce salon que le Président de la République reçoit les lettres de créance
remises par les ambassadeurs étrangers en France.
Du XVIIIème siècle, ce Salon a gardé les décors d'inspiration militaire
de Jules Hardouin-Mansart, destinés au Comte d'Evreux.
Le rez-de-chaussée comprend notamment le salon Murat,
où se tient le Conseil des ministres,
Le Salon Murat porte le nom de Joaquim Murat, maréchal de France, prince d'Empire,
qui acquit l'Elysée en 1805.
Il fût réalisé par les architectes Vignon et Thibault,
et accueille depuis la Présidence de Georges Pompidou le Conseil des Ministres.
Le Président de la République et le Premier ministre se font face,de chaque côté de la table, sur le grand côté.
Au centre de la table se trouve une pendule qui présente deux cadransafin que le chef de l'Etat et le chef du Gouvernement puissent lire l'heure en même temps.
La Salle des Fêtes
Dans la Salle des Fêtes se tiennent les dîners d'Etat.
En 1984, le Président Mitterrand fit procéder à la modernisation de la Salle des Fêtes.
Dix portes-fenêtres furent percées dans les murs est et sud permettant ainsi de retrouver le jour naturelà l'intérieur et le rythme originel de la façade du Palais à l'extérieur.
Le plafond de la Salle des Fêtes est orné des coupoles aplaties qui contiennent des panneaux peints,
représentant "La République sauvegarde de la paix", et deux allégories, l'Art et la Science.
Ces panneaux ont été installés en 1896, ils sont peints par Guillaume Dubufe,
peintre et décorateur né en 1853 et mort en 1909.
Il a décoré également les plafonds du Buffet de la Gare de Lyon et de la Bibliothèque de la Sorbonne.
Les lustres sont d'époque Restauration (1815-1830).
Et le salon Napoléon III, où se tiennent les dîners d'État, Le salon des Aides de camp, le salon des Portraits.
Par l'escalier d'honneur, on accède au premier étage où se trouvent les bureaux du chef de l'État,
Du secrétaire général de l'Élysée et du directeur de cabinet (sauf sous la Présidence de Valéry Giscard d'Estaing
Qui l'avait occupé lui-même, le trouvant plus agréable),
Ainsi qu'une salle de réunion utilisée par le Président de la République.
Lorsque François Mitterrand était Président et passage obligé vers le bureau du chef de l'État),
L'antichambre du directeur de cabinet (ancien cabinet de toilette d'Eugénie de Montijo,
Femme de Louis-Napoléon Bonaparte, future impératrice Eugénie)
Dans les deux ailes entourant la cour d'honneur du Palais,
se situent les bureaux des principaux conseillers du Chef de l'État.
D'autres sont installés dans différents immeubles
Que possède la Présidence de la République dans la rue de l'Élysée, où se trouvent également la crèche
(à la disposition des enfants des collaborateurs),
Le mess (réservé aux collaborateurs du Président) et la cantine.
LA COUR D HONNEUR
LES JARDINS
Construit en 1881, le Jardin d'Hiver abritait de nombreuses plantes vertes.
C'était une pièce non-habitable.Elle a été réabilitée, les murs restaurés, la pièce décorée et le sol tapissé.
Le fond est habillé d'une tapisserie de 1738 représentant "Héliodore chassé du Temple".
Héliodore est le ministre traitre du roi Séleucos IV, qui règne à la période héllenistique,entre 200 et 100 ans av. J.-C.
Le Jardin d'Hiver est éclairé par trois lustres de cristal, datant de la fin du XIXème siècle.Cette façade du Palais de l'Elysée donne sur les jardins.
Au premier étage se trouvent les appartements du Président de la République.Les appartements privés et semi-officiels sont aménagés au goût des chefs d'Etat :
des créateurs contemporains sont invités par Georges Pompidou et par François Mitterrand,
comme l'a fait également le Président Vincent Auriol. Pendant la Vème République,
Le Jardin de l'Elysée est agrémenté de bassins, fontaines, bosquets et massifs de fleurs.
Tous les ans s'y déroule la traditionnelle " Garden Party "donnée par le Président de la République lors du 14 juillet.
A la fin du XVIIIème siècle,le jardin a été complètement transformé et aménagé à l'anglaise avec terrasses,
petits bois, allées sinueuses et rivières aboutissant à un petit lac.
Ces aménagements sont à l'origine du Jardin actuel.
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Le mot d'Harmony
"Ce billet, je l'édite pour moi, car il y a trois vidéos que je tiens absolument a retrouver lorsque bon me semblera.
A elles trois elles forment un documentaire exceptionnel, de plus d'une heure
et je suis consciente, que, à part pour les fanas d'histoire et d'art, vous ne puissiez y rester, comme au cinéma.
Mais pour moi cela constitue un rafraîssement de la mèmoire, sur une merveilleuse civilisation
découverte lors de mes études en Histoire de l'Art."
1ère partie 19 minutes
2ème 19 minutes
3ème 13 minutes 20
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Sainte Église Cathédrale Primatiale,Tolède
La Bible a appartenu au roi saint Louis et plus tard à Alphonse X le Sage.
Ella a été copiée et enluminée entre 1226-1234 à Paris.
Le Moyen Âge peut être lu en images dans cette Bible.
Le texte biblique et ses commentaires forment un tout indissociable du programme iconographique.
Monument unique de l’art bibliographique qui constitue une source intarissable pour les historienset une source de plaisir sublime pour les sens.
La Bible de Saint Louis conservée à la Sainte Église Primatiale de Tolède
occupe une place privilégiée au sein du riche patrimoine de cette cathédrale.
C'est une Bible moralisée écrite en latin, également appelée la «Bible Riche de Tolède»
en raison de son extraordinaire beauté.
Les plus anciennes informations retrouvées en Castillesur cette œuvre remontent à Alphonse X le Sage.
Dans son testament et dans son codicille,
le roi castillan fait référence à la Bible de Saint Louis,
décrite comme une bible
«en trois livres, historiée, que nous a donnée le Roi Louis de France»
et comme
«une des plus nobles possessions du Roi».
L'on peut affirmer en toute certitude que la Bible de Saint Louis
à laquelle fait allusion Alphonse X le Sage
est celle qui est conservée à la cathédrale de Tolède.
Les études réalisées sur les différents aspects de cette œuvre et l'analyse de son contenu
permettent de déterminer très approximativement la date de sa composition
et le temps qui a été nécessaire pour la copier et l'enluminer.
Ces travaux se sont terminés entre 1226 et 1234.
Cette tâche colossale, si précise et minutieuse,
a requis le dévouement patient de nombreux experts dans les domaines les plus divers,
ceux qui sont propres aux théologiens, copistes et enlumineurs.
Ce codex a été conçu pour le roi, comme moyen de formation et d'information,
et comme outil pédagogique pour l'éducation du futur roi de France.
Depuis huit siècles, le Chapitre de la Sainte Église Primatiale de Tolède veille scrupuleusement
sur ce joyau bibliographique qui, de par sa nature, peut être qualifié d'unique
et qui suscite l'admiration et l'émerveillement de tous ceux qui ont la chance de pouvoir le contempler.
Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à vouloir étudier cette source inépuisable de culturerenfermant tant de richesses doctrinales, caractéristique du XIIIe siècle.
Le Chapitre conscient de posséder un joyau que beaucoup souhaient consultera décidé de faire éditer la Bible de Saint Louis en fac-similé.
Cette louable initiative est aujourd'hui chose faite.
Après maintes démarches engagées avec différents éditeurs,
le projet a finalement été concrétisé avec la maison d'édition M. Moleiro Editor.
Le résultat est indubitablement très satisfaisant pour tous.
Pour finir, j'aimerais exprimer ma satisfaction et en profiter pour féliciter
tous ceux qui ont rendu possible cette édition en fac-similé de la Bible de Saint Louis.
Je pense à tous ceux qui ont consacré, en coulisses et presque anonymement,
tant d'heures et tant d'efforts enthousiastes jusqu'à voir culminer cette tâche ardue et difficile,
devenue aujourd'hui une heureuse réalité, dont le résultat mérite toutes les louanges.
Par cette initiative, le Chapitre rend service à la cultureet offre une aide à une très grande variété de bibliothèques,
ainsi qu'aux particuliers intéressés par ces sujets.
Il nous donne l'occasion unique de pouvoir compléter et utiliser cette reproduction,
outil formidable pour réaliser de nombreux projets de recherches et d'études.
Source : Francisco Álvarez Martínez
Cardinal Archevêque de Tolède
Primat d'Espagne
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Le mot d'Harmony
"Surpris par le sujet, cela ne métonne guère, sachez cependant qu'elle est étudiée en Histoire de l'Art à la fac.
Il existe un cimetière tout à fait adapté à cette étude :
Le Père-Lachaise
Il est le plus grand cimetière de Paris, et est connu de part le monde, à la fois pour les célébrités qui y reposent,
mais aussi pour l’esthétique de ses mausolées et de ses allées.
Le Père-Lachaise est également devenu un lieu de promenade,
vous y rencontrerez des amoureux, des mamans poussant des landaux..
et moi aussi bien pour l'Art funéraire que pour la visite sur les tombes de personnalités
comme Piaf, Chopin, La Fontaine, Molière, Jim Morrisson..."
HISTOIRE
Les Jésuites ont acquis le terrain au 17 e siècle pour en faire une maison de repos
et le Père François d'Aix de la Chaise, confesseur de Louis XIV, laissa son nom au lieu.
Les cimetières de Paris étant complets, le Père Lachaise, alors en dehors de Paris, fut ouvert en 1804.
Sa conception fut confiée à l'architecte néo-classique Brongniart, qui dessina un jardin à l'anglaise.
Le cimetière, alors dans un quartier pauvre, n'était pas très populaire...la mairie de Paris organisa donc
le transfert des dépouilles d’Héloïse et Abelard, de Molière et de La Fontaine.
L'opération fut un succès puisque 13 ans plus tard, on y comptait 33 000 tombes.
LA SCULPTURE FUNERAIRE
"La sculpture n’existe pas sans commandes, privées ou publiques,
et au XIXeme siècle les cimetières lui offrirent un terrain de choix :
les nouveaux notables apparus à la suite des bouleversements sociaux et politiques
du début du siècle voulurent afficher leur réussite.
Persuadés que l’oubli est le « second linceul des morts » (Lamartine),
ils tinrent à ce que se transmette le souvenir de leur réussite, de leur personnalité, de leurs traits même.
La sculpture fut leur intermédiaire privilégié, faisant des cimetières les
« nouvelles archives du genre humain » (David d’Angers), et de 1804, date de la création des cimetières modernes,
à 1914, de Milhomme et Cartellier à Brancusi et à Epstein, en passant par David, Rude,
Préault, Etex, Dalou, Barrias, Chapu, Saint-Marceaux et Bartholomé,
les cimetières reçurent quelques uns des grands chefs-d’œuvre de leur temps."
la Commune de Paris, en mai 1871, le Père-Lachaise fut le théâtre d'une véritable guerre civile, en raison de sa localisation stratégique sur la colline. Les Fédérés installèrent leur artillerie en plein cœur du cimetière, mais furent rapidement encerclés par les Versaillais
de Thiers d'un côté et les Allemands de l'autre. Les 147 survivants furent fusillés le 28 mai 1871 devant le mur qui prit ensuite le nom de mur des Fédérés, au sud du cimetière.
Bien des sculpteurs vinrent y exercer leur talent, comme David d’Angers à qui on doit la plupart des monuments du « Quartier des Maréchaux d'Empire ».
Un énorme mausolée, dans lequel repose Adolphe Thiers (premier président de la Troisième République), a été réalisé à côté de la chapelle.
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Gladys Elvis et Vernon Presley
il nait en à et décède le
Pourquoi plus de 30 ans plus tard a t il encore des millions de fans ???
Merci d'écrire pourquoi vous l'aimez quelque soit votre âge.
Comment ce petit blondinet né dans une famille pauvre
allait il devenir une idole, une icône du XX ème siècle américain ??
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Elvis, mon idole
Le premier amour d'Elvis fut Dixie Locke de Memphis, en 1954
June Juanico : Elvis la fréquenta en 1955, après l'avoir rencontré à Biloxi.
Glays (la maman d'Elvis) la surnommait "Satnin".
En avril 1956, Elvis fréquenta Kitty Dolan, qui était choriste au Tropicana de Las Vegas,
Pendant le tournage de Loving You, Elvis fréquenta l'actrice Joan Blackman
Vera Tshechewa :actrice tchèque, qu'Elvis fréquenta entre 1958 et 1960.
Anita Wood : Elvis voulait qu'elle abandonne sa carrière au cinéma.
Elvis la surnommait affectueusement "Petite".
Natalie Wood : Elvis était supposé l'épouser mais...
je ne suis pas d'accord avec les sources qui disent que c'est le colonel qui l'en dissuada.
Me référént au livre de Natalie
Elvis fréquenta une jeune allemande de 16 ans, Margrit Buergin
ainsi qu'une autre Allemande du nom d'Elizabeth Stefaniak.
Elvis fréquenta aussi Connie Stevens en 1961.
Lors du tournage du film Wild In The Country, Elvis fréquenta Nancy Sharp.
Elvis fréquenta Ann Margret lors du film Viva Las Vegas.
Il la surnommait: "Petit lapin" et "Thumper".
Pendant le tournage du film It Happened At The World's Fair,
Elvis sortit avec Yvonne Craig et pendant le tournage du film Spinout,
il fréquenta l'actrice Deborah Walley.
Priscilla Beaulieu est la seule femme qu'Elvis épousa.
Ils se sont mariés le premier mai 1967. Elle quitta Elvis le 23 février 1972.
Barbara Leigh : fréquenta Elvis durant deux ans, au début de 1970.
Sheila Ryan: Elvis sortit avec elle entre le 4 septembre 1974 et le début de 1975.
Linda Thompson : Miss Tennessee 1972.
Elle vécut 4 ans et demi avec Elvis. Elvis la surnommait "Precious", ainsi que "Adiadne".
Linda quitte Elvis en novembre 1976.
Minde Miller: était mannequin à Los Angeles et sortit avec Elvis vers la fin de sa vie.
Alicia Kerwin: connut Elvis en avril 1977
Ginger Alden, ils se sont rencontrés le 19 novembre 1976.
Ils se fiancèrent le 26 janvier 1977, Elvis la surnommait "Ginger Bread".
ELVIS PRESLEY
NatalieC'est après avoia connaissance de Robert Wagner. Auparavant, il faut mentionner sa romance ratée avec Elvis Presley. Elvis voulait l'emmener dans sa famille à Nashville. Pour s'y rendre, elle s'est fait porter pâle et " sèche " une sortie organisée par son fan-club où l'attendaient pas moins de quinze mille adolescents ! La Warner, qui ne plaisante pas avec les opérations publicitaires, menace de rompre son contrat. Le voyage chez les Presley est un échec. Ils étaient censés partir pour presque une semaine. Au bout de deux jours, Natalie téléphona en cachette à sa mère pour dire que la mère d'Elvis, gladys, jalouse et possessive, avait tout ruiné. Gladys s'arrangeait pour ne jamais laisser les amoureux seuls, invitant amis, voisins et famille à la maison. Natalie demanda à sa mère de la rappeler en inventant un prétexte qui l'oblige à revenir : une maladie, par exemple. La ruse prend, mettant un terme à la liaison avec Presley par la même occasion.
Natalie confia plus tard à sa sœur Lana : " Mon dieu, c'est affreux. Il chante bien mais c'est à peu près tout ce qu'il sait faire ".
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"Plus qu'une simple maison d'écrivain, le domaine de Monte-Cristo est la matérialisation d'un rêve..."
En 1844, au sommet de sa gloire, après le succès des Trois Mousquetaires et du Comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas cherche à s'établir loin du tumulte de la ville dans un lieu où il pourra trouver plus de quiétude pour travailler.
Dumas réside alors à Saint Germain en Laye. Séduit par les paysages de bords de Seine, il choisit une colline située sur les coteaux du Port-Marly pour y faire construire sa demeure. Il engage un architect afin de lui faire réaliser son rêve. Il désire un château renaissance édifié face à un castel gothique entouré d'eau. Le parc doit être aménagé à l'anglaise et agrémenté de grottes, rocailles et cascades…Dumas donne ses directives et son domaine est conçu selon ses souhaits pour la somme de 500 000 francs de l'époque. Le 25 juillet 1847, l'écrivain pend la crémaillère en présence d'une foule d'amis, d'admirateurs et de curieux.…Visite du château
"Le château de Monte-Cristo est une charmante demeure aux façades entièrement sculptées. L'histoire, la nature et l'âme de l'écrivain sont omniprésentes : motifs floraux, anges, instruments de musique et armes côtoient divers animaux étranges. Au dessus de chaque fenêtre du rez de chaussée, Alexandre Dumas a fait placer un portrait d'écrivain dramatique de toutes les époques. A la place d'honneur, au-dessus de la porte d'entrée, Alexandre Dumas lui même semble accueillir ses hôtes. Sur le fronton s'étalent les armes de ses ancêtres ainsi que sa devise personnelle "J'aime qui m'aime". Enfin, les clochetons au sommet des deux tourelles du château sont ornées des initiales entrelacées de l'écrivain."
(Eure-et-Loir).
© Gilles Mermet / AKG Paris7. Au premier étage, le salon mauresque, restauré grâce au mécénat de Hassan II, roi du Maroc.
© Gilles Mermet / AKG Paris.
© Gilles Mermet / AKG Paris
© Gilles Mermet / AKG Paris
© Gilles Mermet / AKG Paris
Collection de la Société des Amis d'Alexandre Dumas. © Gilles Mermet / AKG Paris
Collection de la Société des Amis d'Alexandre Dumas. © Gilles Mermet / AKG Paris
Collection de la Société des Amis d'Alexandre Dumas. © Gilles Mermet / AKG ParisLe salon mauresque
Au premier étage du château, une pièce revêt un caractère particulier :
un authentique salon mauresque.
Les murs présentent un décor de sculptures et d'arabesques finement ciselées dans du stuc. Cette oeuvre a été exécutée par des artisans tunisiens attachés au bey de Tunis que l'écrivain a ramené de l'un de ses voyages...
Le château d'IfLe château néogothique, appelé par Dumas "château d'If" est son cabinet de travail. Il s'y enferme de longues heures. Dans ce charmant castel entouré d'eau, Dumas imprime son âme :
de nombreux titres d'œuvres de l'écrivain figurent sur les façades aux côtés des représentations sculptées dans la pierre de quelques héros tels qu'Edmond Dantès...
Le parc
est un écrin de verdure enfermant en son sein le château de Monte-Cristo. Dumas souhaite un parc aménagé à l'anglaise riche des plus belles espèces d'arbres "Mélèzes, sapins, chênes, bouleaux, charmes, tilleuls ...". La topographie du lieu et la présence de nombreuses sources permettent une véritable mise en scène du parc. La création de bassins, de rocailles et de cascades crée l'atmosphère romantique idéale souhaitée par l'écrivain.
Monte-Cristo est bien l'œuvre d'Alexandre Dumas et le pur reflet de son imagination.
Nul ne peut résister au charme de cet espace où l'extravagance et la générosité de l'esprit dumasien sont encore présentes aujourd'hui.La vie à Monte-Cristo au temps de Dumas
Dumas mène grand train, accueille régulièrement ses conquêtes féminines et organise de somptueuses fêtes, des repas gastronomiques qu'il concocte lui-même. Il laisse sa porte ouverte à qui veut. Beaucoup vivent à ses dépens, profitant de la largesse de son hospitalité et de sa générosité légendaire.
Monte Cristo connaît de riches heures : de nombreux domestiques, logés sous les combles, s'empresse de servir les invités du maître de maison. A l'extérieur se hâte le jardinier et le jeune valet antillais. A côté des hommes, il y a les bêtes : toute une ménagerie familière s'ébat dans le parc : des chats, un pointer écossais et sa meute d'amis de tous poils, deux perroquets, un vautour nommé Jugurtha, vivant dans un tonneau, trois singes, des canards, des poules, des paons. Une volière fait l'admiration.
Mais le rêve n'a qu'un temps, en 1848, poursuivi par ses très nombreux créanciers, Dumas doit se résoudre à vendre sa propriété, ainsi que tout le mobilier et les nombreux objets qu'il avait installés dans sa demeure. Le 22 mars 1849, Alexandre Dumas cède le domaine pour la modique somme de 31 000 francs (or) alors que celle-ci lui avait coûté plusieurs centaines de milliers de francs…Attaché à sa demeure, Alexandre Dumas reste quelque temps encore à Monte-Cristo, (l'acheteur est en effet un prête nom de Dumas) mais en 1851, Dumas aura quitté définitivement son paradis terrestre pour s'exiler en Belgique…
L'après-Dumas…
La propriété passe alors de main en main jusqu'en 1969. Petit à petit, faute d'entretien, le château perd de son prestige. Les toitures sont éventrées, les sculptures abîmées, l'eau s'infiltre à l'intérieur, le parc est à l'abandon. Le propriétaire des lieux, une société civile immobilière qui loue le château depuis plusieurs années prévoit la réalisation de 400 logements. Le château est menacé de destruction. Devant l'émotion soulevée par un tel projet, deux entités se créent et se réunissent pour sauver ce patrimoine de la spéculation immobilière :
- les trois communes du Port-Marly, Marly-le-roi et le Pecq réunies en un Syndicat intercommunal et
- la Société des amis d'Alexandre Dumas.
Sources : site du château et autres dont Historia
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